LA RÉFLEXION PROTHÉTIQUE
 
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06/02/2023

LA RÉFLEXION PROTHÉTIQUE

Savoir quand réaliser la prothèse en intercuspidation maximale habituelle ou en relation centrée... S’il faut programmer ou non l’articulateur... Par son approche, Pierre-Hubert DUPAS rend plus intelligible le propos sur l’analyse occlusale ainsi que sur le diagnostic et le protocole prothétique qui en résultent.

Avant tout traitement prothétique, qu’il soit élémentaire ou complexe, la réflexion s’impose. La réalisation des prothèses faites de façon conventionnelle ou virtuelle ne change en rien le protocole de l’analyse occlusale. Les questions posées sont :

- Dois-je travailler en intercuspidation maximale habituelle ou en intercuspidation maximale en relation centrée ?

- Dois-je programmer l’articulateur arbitrairement ou réellement ?

- Quels sont les choix thérapeutiques en fonction des contingences buccales : prothèse fixée, prothèse implanto-portée, prothèse amovible ?

- Enfin, quelle est la chronologie adaptée à la décision thérapeutique ?

Dans cet ouvrage, le Pr Pierre-Hubert Dupas apporte des réponses claires et précises et un parcours rigoureux mais simplifié sur la démarche à entreprendre pour atteindre les objectifs thérapeutiques fixés. 

Dupas P-H. La réflexion prothétique. Paris : Éditions CdP, 2023.

Pierre-Hubert Dupas répond à nos questions

POURQUOI UN NOUVEL OUVRAGE SUR LA RÉFLEXION PROTHÉTIQUE ?

J’ai écrit en 2004 un guide clinique intitulé « L’analyse occlusale. Avant, pendant, après ». Je me suis aperçu grâce aux retours des lecteurs que simplifier son contenu le rendrait encore plus accessible. Lors de mes consultations, j’ai pu observer des patients porteurs de prothèses fixées implanto-portées ou non et/ou de prothèses amovibles sur lesquelles l’analyse occlusale pré-prothétique n’avait pas été assez ou pas correctement réfléchie. D’autant plus que maintenant, la CFAO donne l’illusion que l’ordinateur permet de simplifier la démarche prothétique.

QUELLES SOLUTIONS PROPOSEZ-VOUS ?

L’occlusodontie, quoiqu’enseignée dans nos facultés, reste encore un sujet tabou, voire une spécialité pour certains confrères. Il faut donc simplifier son approche. Savoir quand réaliser la prothèse en intercuspidation maximale habituelle ou en relation centrée en fonction de l’importance de l’édentement. Savoir s’il faut programmer ou non l’articulateur selon l’importance ou non du guidage antérieur. La connaissance de tous ces éléments permet de comprendre, donc de simplifier l’analyse occlusale et concoure à utiliser un articulateur, d’en connaître la finalité afin de le maîtriser. 

L’AVENIR EST DONC AUX ARTICULATEURS VIRTUELS...

Il est incontestable que l’articulateur virtuel remplacera à court terme l’articulateur conventionnel. En effet, il ne présente que des avantages dans le montage des modèles maxillaire et mandibulaire qui se réalise sans arc facial et sans plâtre. Sa manipulation répond à un programme informatique précis que le praticien n’a pas la possibilité de modifier. Dès lors, l’utilisation raisonnée d’un articulateur virtuel passe inévitablement par la nécessité de comprendre la cinématique condylienne reflétée plus concrètement par l’articulateur conventionnel. Je conseille donc de manipuler dans un premier temps l’articulateur conventionnel afin d’en comprendre la mécanique occlusale et de passer ensuite à l’articulateur virtuel. Cette démarche permettra l’utilisation raisonnée de l’articulateur virtuel. 


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