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19/06/2025

Le sommeil dans le sport de haut niveau : un paramètre essentiel de la performance

Nous savons tous que le sport contribue à améliorer la qualité du sommeil : avoir une activité physique régulière est un facteur essentiel pour le sommeil et la santé en général et, réciproquement, le sommeil exerce une influence positive sur l’horloge biologique et le niveau de stress ; il constitue le 3e pilier de la santé après l’alimentation et l’activité physique.

En revanche, le lien entre le sommeil et les sportifs de haut niveau est moins connu. Chez l’athlète de haut niveau, le sommeil est perturbé par des facteurs de stress liés à la compétition, au changement d’environnement lors des déplacements, à la charge d’entraînement et aux chocs post-compétition par exemple.

Bien qu’en parfaite santé, l’athlète de haut niveau peut présenter des troubles du sommeil tels que le syndrome d’apnées hypopnées obstructive du sommeil (SAHOS), le syndrome des jambes sans repos (SJSR), des insomnies, des ronflements.
Une grande majorité des sportifs de haut niveau est en dette chronique de sommeil (moins de 8 heures de sommeil) [1] ou marquée par une qualité de sommeil altérée.

Facteurs influençant négativement la qualité du sommeil chez le sportif de haut niveau

Les voyages comprenant un décalage horaire (jet lag) impactent la performance sportive (fatigue physiologique, stress du voyage, sommeil dégradé), entraînant des problèmes d’endormissement. De la même manière, les déplacements, lors des compétitions à l’extérieur, contribuent à une dégradation de la qualité du sommeil en raison du changement d’environnement de sommeil (hôtel), avec des réveils plus fréquents, une réduction du temps de sommeil, le partage de la chambre avec un partenaire, les bruits, la modification de la routine de sommeil [2].

Le stress de la compétition est également susceptible de perturber le sommeil [3] : une heure de sommeil en moins la nuit précédant la compétition et, surtout, nuit courte et de mauvaise qualité à la suite de la compétition.

Le retour au domicile peut être long et tardif, avec une difficulté à s’endormir due au stress, à la douleur ou à un hyper-éveil en raison de la décharge hormonale.

Les entraînements intensifs et les horaires des compétitions dans la soirée perturbent la routine de sommeil chez certains athlètes (taux accrus de cortisol, dopamine, noradrénaline, etc.) [3].

Plusieurs études montrent que l’entraînement tôt le matin raccourcit le sommeil de plus d’une heure car il ne correspond pas à la fenêtre chronobiologique du sommeil.

L’ensemble de ces facteurs contribue à installer une insomnie, l’un des troubles du sommeil les plus fréquents chez les sportifs, avec des réveils nocturnes.

La charge mentale liée au sport de haut niveau peut entraîner une hyperactivité cérébrale contribuant, là encore, à la dégradation du sommeil.

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