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Aujourd’hui, les implants dentaires représentent une option thérapeutique de choix. Il faut cependant rester vigilant quant à leur suivi en raison des complications biologiques tardives, mucosite et péri-implantite, qui altèrent leur succès à long terme.
Caractériser les mécanismes physiopathologiques de ces maladies péri-implantaires, en identifiant l’existence d’un microbiote ou d’une réponse immune spécifique, permettrait d’améliorer leur diagnostic, de choisir la stratégie de traitement appropriée, et d’adapter la prévention. Ces mécanismes sont souvent étudiés à la lumière des connaissances sur les maladies parodontales : une synthèse de ces travaux sera ici présentée. Il ressort, d’après les données issues des études animales et humaines, que les maladies péri-implantaires et les maladies parodontales représentent des entités distinctes du point de vue clinique et pathogénique, impliquant un microbiote et un infiltrat inflammatoire différents. Cela s’expliquerait en partie par les spécificités de l’anatomie péri-implantaire, mais aussi par la surface en titane. Une meilleure compréhension de l’étiopathogénie des péri-implantites reste un enjeu majeur.