MIEUX ÉVALUER LA DIFFICULTÉ D’UN CAS
 
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23/06/2021

MIEUX ÉVALUER LA DIFFICULTÉ D’UN CAS

Réussir un traitement en implantologie est toujours empreint d’incertitudes, que l’on soit débutant, confirmé ou expert. Une analyse raisonnée du cas permet d’évaluer la faisabilité de la réhabilitation implanto-prothétique. L’outil digital de la classification SAC permet d’estimer la difficulté des cas. Démonstration dans CLINIC avec David BOURDIN et Mathieu FILLION.

La médecine dentaire, comme n’importe quelle branche de la médecine, tourne largement autour de l’évaluation du risque, avec en point de mire la détermination du meilleur rapport bénéfice/risque pour le patient. Quel risque prend-on en prescrivant un traitement médicamenteux, quel est le bénéfice à entreprendre un traitement face à une abstention thérapeutique ? Et décider en fonction, c’est finalement l’essence de la médecine.

Mais évaluer le risque de complications ou d’échec pour une prescription est une chose, le faire pour un traitement chirurgico-prothétique implantaire en est une autre. Les nombreux facteurs agissant sur le niveau de risque rendent cette évaluation moins lisible. Seule une approche systématique permet d’échapper à un pronostic de traitement aléatoire.

L’International Team for Implantology a produit le concept de classification SAC qui indique 3 niveaux de risque : Straightforward, Advanced et Complex, le premier pouvant se traduire en français par « simple » mais avec une petite nuance dont la langue anglaise a le secret et qui écarte toute notion de « cas gagné d’avance ». Cette classification est double : prothétique et chirurgicale.

Dans cet article, David BOURDIN Mathieu FILLION focalisent leur propos sur le risque chirurgical. Toutefois, en pratique clinique, le risque prothétique est largement aussi important et ne peut en être dissocié.

L’évolution du champ des possibles en implantologie est telle qu’il n’existe pratiquement plus de restrictions techniques à la mise en place d’implants dentaires et à leur réhabilitation dans de bonnes conditions. Le défi consiste à parfaitement évaluer et planifier chaque cas afin d’intervenir dans les limites de son spectre de compétences et de savoir adresser à des praticiens spécialisés.

Néanmoins, la richesse de l’implantologie consiste en une possibilité de formation perpétuelle des cliniciens afin qu’ils montent en compétence tout au long de leur carrière professionnelle. Outre la capacité d’un praticien à se former, les techniques de chirurgie guidée, la planification 3D, l’évolution des techniques régénératives peuvent diminuer la difficulté des cas cliniques et rendre le geste opératoire plus prédictible.

L’article de CLINIC sur la SAC de l’ITI

La SAC de l’ITI en vidéo


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