Emmanuel Masson Régnault
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Emmanuel MASSON REGNAULT décrit pas à pas la technique d’ostéotomie segmentaire mandibulaire postérieure pré-implantaire.
Les atrophies osseuses mandibulaires postérieures posent un problème récurrent en implantologie car elles contre-indiquent la mise en place d’implants. La proximité du nerf alvéolaire inférieur est souvent une source importante de stress pour le praticien. La technique d’ostéotomie permettra la mise en place d’implant dentaire dans ce secteur dans un second temps. Cette technique rapporte un taux de succès compris entre 90 et 100 % selon les auteurs. Description pas à pas de la technique d’ostéotomie segmentaire pré-implantaire mandibulaire postérieure.
Différentes techniques sont décrites dans la littérature comme les techniques de coffrage, les techniques de régénération osseuse guidée à l’aide de membrane armée en titane, les ostéotomies segmentaires et la distraction. Les taux de succès dans les augmentations verticales sont inférieurs à ceux des techniques par augmentation osseuse horizontale.
La mise en place d’implant court présente une alternative intéressante mais la gestion des échecs sera d’autant plus compliquée que le volume osseux au départ est faible. De plus, la pose d’implants courts n’est plus indiquée en dessous de 5-6 mm de hauteur résiduelle au-dessus du canal mandibulaire.
Ces techniques d’ostéotomie segmentaire ont, dans notre pratique, une place importante dans les régions postérieures mandibulaires où la position du canal mandibulaire restreint souvent la mise en place d’implant dentaire, contrairement au maxillaire où les comblements sous-sinusiens sont pratiqués de manière courante et prédictible.