Quid des professionnels de santé dans le programme des candidats ?
 
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24/01/2022

Quid des professionnels de santé dans le programme des candidats ?

La santé, dans ses dimensions humaine, animale et environnementale, s’érige en sujet capital pour les Français qui en font leur préoccupation principale. Préoccupation qui, pour l’instant, ne semble pas ou pas suffisamment partagée par les candidats à la présidentielle. Lesquels ne s’intéressent par ailleurs que très modérément à ceux qui incarnent la santé : les professionnels du secteur*.

Comme si ce que nous vivons depuis presque deux ans n’était tout au plus qu’un mauvais rêve. Dans le maelström créé par la pandémie, les professionnels de santé sont pourtant au cœur du système, sans cesse sollicités pour résoudre des difficultés qui se succèdent à un rythme effréné.

En cela, ils doivent être placés au cœur des décisions. Histoire de ne pas perdre de vue que, pour expliquer aux patients, éclairer une décision, les conseils prodigués par les professionnels de santé restent un formidable levier à exploiter.

Pour son numéro spécial Covid-19 de sa revue ADSP, le Haut conseil de la santé publique nous a demandé d’analyser les mécanismes et les conséquences d’une communication de crise dans l’urgence bousculant ce temps de la recherche et du doute si indispensable à la science.

En sont ressortis des constats qui paraissent essentiels à prendre en compte dans les programmes des candidats à l’élection présidentielle et que vous pourrez apprécier dans la TRIBUNE parue dans ce numéro en décembre 2021.

Parce que, la page de celle-ci tournée, une autre crise sanitaire viendra la remplacer. Peut-être. Une crise qui impliquera à nouveau tous les professionnels de santé. Sûrement.

Julien Kouchner, Président de 1Health

* Les professionnels du secteur de la santé se sentent régulièrement malmenés, voire exclus. À l’image des chirurgiens-dentistes qui ont récemment protesté contre leur éviction de la liste des professionnels de santé indispensables à la gestion de la crise sanitaire. Ils étaient en effet absents de la liste des professionnels dont les enfants pouvaient bénéficier d’un accueil en cas de fermeture temporaire de classe ou d’établissement alors qu’ils ont, depuis le début de cette crise, mis en œuvre tout l’arsenal sanitaire indispensable à la sécurité de leurs patients et de leur personnel et qu’ils se sont très rapidement portés volontaires pour tester et vacciner.


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