Étude prospective randomisée contrôlée pour évaluer la préservation osseuse en utilisant des implants de formes différentes dans les alvéoles postextractionnelles au maxillaire - Implant n° 1 du 01/02/2010
 

Implant n° 1 du 01/02/2010

 

REVUE DE PRESSE

Chirurgie

Sébastien MOLKO  

Cette étude évalue l’influence de la taille du vide entre un implant et le mur osseux vestibulaire, lors d’une mise en place implantaire immédiatement après extraction dentaire. La cicatrisation à 16 semaines a été comparée entre 2 formes d’implants différentes.

L’étude clinique est conçue de façon prospective, randomisée, contrôlée et multicentrique. Elle porte sur 93 adultes nécessitant le remplacement d’une dent par un implant au maxillaire dans la zone de...


Cette étude évalue l’influence de la taille du vide entre un implant et le mur osseux vestibulaire, lors d’une mise en place implantaire immédiatement après extraction dentaire. La cicatrisation à 16 semaines a été comparée entre 2 formes d’implants différentes.

L’étude clinique est conçue de façon prospective, randomisée, contrôlée et multicentrique. Elle porte sur 93 adultes nécessitant le remplacement d’une dent par un implant au maxillaire dans la zone de 15 à 25. Lors d’une extraction dentaire, le site était attribué au hasard pour recevoir un implant soit de forme cylindrique (groupe A, n = 45), soit conique (groupe B, n = 48). Après mise en place de l’implant, une série de mesures ont été effectuées pour déterminer la dimension de la crête et le vide entre l’implant et l’alvéole. Ces mesures ont été répétées lors de la ré-entrée après 16 semaines.

L’étude a démontré que l’extraction de dents unitaires et leur remplacement immédiat par un implant ont entraîné des modifications importantes : résorption de la paroi vestibulaire de 43 % (groupe A) et 30 % (groupe B), diminution de l’espace entre l’implant et la paroi osseuse de 80 % (groupe A) et de 63 % (groupe B) ; le défaut osseux vestibulaire s’est comblé et la profondeur du défaut s’est réduite de 69 % (groupe A) et de 65 % (groupe B). Bien que les changements de dimensions ne soient pas significativement différents entre les deux types d’implants, les variations dans les sens horizontaux et verticaux étaient plus élevées dans le groupe A que dans le groupe B.

La mise en place d’un implant dans une alvéole postextractionnelle se traduit par une réduction osseuse significative de la crête alvéolaire.

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