Comparaison du biomatériau placé dans les alvéoles dentaires : analyse histologique chez les chiens
 

Implant n° 4 du 01/11/2010

 

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Thierry NEIMANN  

Cette étude présente les réactions des tissus durs et des tissus mous après la mise en place soit de deux hydroxyapathites différentes (HA synthétique et HA naturelle), soit de verre bioactif dans des alvéoles immédiatement après les extractions dentaires.

Les premières et troisièmes prémolaires supérieures et inférieures, droites et gauches de six chiens femelles ont été extraites.

Les alvéoles ouvertes ont été distribuées en 4 groupes...


Cette étude présente les réactions des tissus durs et des tissus mous après la mise en place soit de deux hydroxyapathites différentes (HA synthétique et HA naturelle), soit de verre bioactif dans des alvéoles immédiatement après les extractions dentaires.

Les premières et troisièmes prémolaires supérieures et inférieures, droites et gauches de six chiens femelles ont été extraites.

Les alvéoles ouvertes ont été distribuées en 4 groupes randomisés :

– le groupe 1, non traité dit de contrôle ;

– le groupe 2 aux alvéoles remplies de HA synthétique (OsteoGen) ;

– le groupe 3 avec des alvéoles comblées d’os bovin minéral ou HA naturelle (Bio-Oss®) ;

– le groupe 4 dont les alvéoles reçoivent du verre bioactif (Biogran).

Les animaux ont été euthanasiés 4 semaines (n = 2), 8 semaines (n = 2) et 28 semaines (n = 2) après les extractions. Les mandibule et maxillaire des animaux ont été prélevés et traités pour une analyse histologique des réactions des tissus mous, de l’os nouvellement formé, des caractéristiques de l’os et de la présence résiduelle éventuelle de matériau de comblement dans les alvéoles.

La plupart des particules de HA synthétique montraient une formation osseuse sur leur surface, mais certaines montraient également une couche de tissu de connexion fibreux ; le groupe minéral d’os bovin ou HA naturelle montrait des particules partiellement remplacées par de l’os en formation. Le groupe verre bioactif montrait des particules couvertes d’une fine couche de tissu calcifié ; elles étaient même absentes dans certains cas, suggérant une résorption complète.

Les trois biomatériaux ont eu un comportement similaire avec, pour le groupe HA naturelle (partie minérale d’os bovin), un plus grand nombre de particules couvertes de tissu osseux. Tous les matériaux ont influencé le processus de réparation des alvéoles et retardé leur cicatrisation en comparaison avec le groupe contrôle.

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