Dégradation in vivo des membranes collagène exposées dans la cavité orale - Implant n° 4 du 01/11/2010
 

Implant n° 4 du 01/11/2010

 

REVUE DE PRESSE

Chirurgie

Sébastien MOLKO  

Cette étude clinique sur l’homme compare la vitesse de dégradation de profils de membrane collagène différents dans les conditions reproduisant l’exposition dans la cavité buccale.

Trois membranes de collagène, ribose réticulé (RCL, Ossix plus Oropharma), glutaraldéhyde réticulé (GCL, Biomed Zimmer dental), et non réticulé (NCL, Biogide Geistlich) ont été testés. Les membranes ont été placées sur la muqueuse buccale de 20 patients bénévoles, en apical de la...


Cette étude clinique sur l’homme compare la vitesse de dégradation de profils de membrane collagène différents dans les conditions reproduisant l’exposition dans la cavité buccale.

Trois membranes de collagène, ribose réticulé (RCL, Ossix plus Oropharma), glutaraldéhyde réticulé (GCL, Biomed Zimmer dental), et non réticulé (NCL, Biogide Geistlich) ont été testés. Les membranes ont été placées sur la muqueuse buccale de 20 patients bénévoles, en apical de la gencive marginale dans la région prémolaire-molaire maxillaire. Un pansement parodontal a été placé sur les membranes et fixé dans les espaces interdentaires. Le pansement a été retiré après 10 jours. L’intégrité de la membrane a été évaluée par deux examinateurs en utilisant une notation de 1 à 5.

Huit sujets ont abandonné l’étude en raison de l’inconfort, de douleur ou de la perte du pansement chirurgical. Parmi les trois membranes testées, RCL a semblé être le plus résistant à la dégradation (médiane de niveau 5), comparativement à GCL (2,25) et NCL (1,75).

Des différences marquées dans l’intégrité des membranes ont été trouvées entre les trois membranes testées après 10 jours dans la cavité buccale. Ces différences peuvent faire partie des facteurs importants qui déterminent l’issue des traitements de régénération en cas d’exposition prématurée des membranes.

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