Évaluation histologique, histomorphométrique et radiologique d’un implant expérimental permettant un torque d’insertion élevé - Implant n° 4 du 01/11/2010
 

Implant n° 4 du 01/11/2010

 

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Sébastien MOLKO  

Cette étude analyse la cicatrisation osseuse autour d’un implant mis en place avec un couple d’insertion élevé en la comparant à des implants témoins (Astratech).

Sur 10 cochons nains âgés de 18 mois, les dernières prémolaires et premières molaires ont été extraites dans chaque quadrant pour créer un espace pour 2 implants. Une première série de 40 implants (20 implants tests et 20 implants témoins) ont été mis en place 3 mois après les extractions et 40 implants...


Cette étude analyse la cicatrisation osseuse autour d’un implant mis en place avec un couple d’insertion élevé en la comparant à des implants témoins (Astratech).

Sur 10 cochons nains âgés de 18 mois, les dernières prémolaires et premières molaires ont été extraites dans chaque quadrant pour créer un espace pour 2 implants. Une première série de 40 implants (20 implants tests et 20 implants témoins) ont été mis en place 3 mois après les extractions et 40 implants supplémentaires (20 implants tests et 20 implants témoins) ont été mis en place 2 mois plus tard. Les animaux ont été sacrifiés 3 mois après la première série d’implants, si bien que la moitié des implants avait cicatrisé pendant 1 mois et l’autre moitié pendant 3 mois. L’évaluation radiologique a été réalisée le jour de la pose des implants, puis à 1, 2 et 3 mois. La profondeur des défauts osseux, leur emplacement, la densité de contact os/implant et la fraction osseuse péri-implantaire ont été évalués histomorphométriquement.

Sur les 40 implants expérimentaux, 37 ont été insérés avec un couple > 50 Ncm. Au moment du sacrifice, l’analyse de la fréquence de résonance montre une valeur moyenne ISQ de 67 sans différence significative entre les implants tests et de contrôle. Les analyses radiographiques ont révélé une perte osseuse significativement plus importante, des défauts osseux marginaux plus grands et une fraction osseuse péri-implantaire plus faible pour les implants expérimentaux par rapport aux implants témoins.

La conception des implants tests a entraîné davantage de perte osseuse péri-implantaire que celle des implants de contrôle. Les clés dynamométriques ont montré des contraintes excessives autour des implants expérimentaux. L’ostéocompression pourrait avoir joué un rôle dans la perte osseuse marginale observée.

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