Augmentation verticale de crête mandibulaire postérieure atrophiée en utilisant une technique en inlay avec une xénogreffe sans mini-vis ou mini-plaques : séries de cas - Implant n° 4 du 01/11/2011
 

Implant n° 4 du 01/11/2011

 

REVUE DE PRESSE

Chirurgie

Sébastien Molko  

Le but de cette série de cas a été d’utiliser une technique de marqueterie afin d’augmenter verticalement l’os mandibulaire postérieur, sans utilisation de mini-vis ou de mini-plaques pour la stabilisation des fragments osseux translatés.

Neuf patients consécutifs (six hommes et trois femmes) âgés de 26 à 51 ans (moyenne : 44 ans) ont été inclus. Une ostéotomie horizontale a été effectuée 2-3 mm au-dessus du canal mandibulaire, et deux coupes obliques ont été...


Le but de cette série de cas a été d’utiliser une technique de marqueterie afin d’augmenter verticalement l’os mandibulaire postérieur, sans utilisation de mini-vis ou de mini-plaques pour la stabilisation des fragments osseux translatés.

Neuf patients consécutifs (six hommes et trois femmes) âgés de 26 à 51 ans (moyenne : 44 ans) ont été inclus. Une ostéotomie horizontale a été effectuée 2-3 mm au-dessus du canal mandibulaire, et deux coupes obliques ont été faites en utilisant un dispositif de piézochirurgie. La phase finale de l’ostéotomie a été réalisée avec des ciseaux. Le segment d’ostéotomie a ensuite été soulevé dans la direction coronale, épargnant le périoste lingual. Deux mini-blocs de xénogreffe sans mini-vis ou mini-plaques ont été insérés en mésial et en distal entre le segment coronaire et l’os mandibulaire basal. L’espace résiduel est rempli de particules de xénogreffe de porc. Quatre mois après la chirurgie, une radiographie panoramique a été prise avant insertion de l’implant. Un trépan osseux avec un diamètre intérieur de 2 mm a été utilisé comme deuxième foret afin de prélever une biopsie osseuse lors de la préparation des sites implantaires 35 et 37 ou 45 et 47.

Les suites opératoires ont été simples pour sept des neuf patients. Deux patients ont présenté une hypoesthésie transitoire au niveau de la lèvre pendant deux semaines. Aucune déhiscence de la muqueuse n’a été constatée au-dessus de la crête marginale du fragment mobilisé. Les dix-huit implants posés se sont tous ostéo-intégrés. L’os nouvellement formé était présent près des segments d’ostéotomie, et a été observé dans la moitié inférieure des spécimens. L’os nouvellement formé a été observé en contact étroit avec les particules de biomatériaux. Aucune lacune ou tissu conjonctif n’était présent à l’interface os-biomatériau. L’histomorphométrie a démontré que 44 ± 2,1 % des échantillons étaient composés par de l’os nouvellement formé, 18 ± 0,8 % par de l’os spongieux, et 33 ± 2,4 % par des résidus de biomatériaux greffés.

La rigidité du bloc de xénogreffe a permis d’éliminer l’utilisation de mini-vis ou de mini-plaques et de simplifier la technique. Par ailleurs, la rigidité du bloc a permis de bien maintenir l’espace.

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