Relation entre biotype gingival et hauteur gingivale supra-crestale, et entre la morphologie de la couronne et la hauteur des papilles - Implant n° 1 du 01/02/2015
 

Implant n° 1 du 01/02/2015

 

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Sébastien Molko  

L’objectif de cette étude a été d’analyser la relation entre le biotype gingival et la hauteur gingivale supra-crestale, et entre la morphologie de la couronne et la hauteur des papilles.

Quatre-vingts patients adultes présentant des dents antérieures intactes ont été recrutés, pour cette étude, parmi des étudiants de la faculté de chirurgie dentaire de Würzburg. Sur la base de la visibilité par transparence d’une sonde parodontale au travers du sillon gingival en...


L’objectif de cette étude a été d’analyser la relation entre le biotype gingival et la hauteur gingivale supra-crestale, et entre la morphologie de la couronne et la hauteur des papilles.

Quatre-vingts patients adultes présentant des dents antérieures intactes ont été recrutés, pour cette étude, parmi des étudiants de la faculté de chirurgie dentaire de Würzburg. Sur la base de la visibilité par transparence d’une sonde parodontale au travers du sillon gingival en vestibulaire, 38 patients ont été qualifiés de biotype fin et 42 de biotype épais. Trois paramètres différents ont été évalués cliniquement : hauteur gingivale supra-crestale (HGS) par sondage de l’os, rapport largeur/hauteur de la couronne et hauteur des papilles.

Aucune différence statistique (p > 0,05) n’a été détectée ni pour la corrélation entre les différents biotopes (fin/épais) et la HGS, ni pour la relation entre les biotypes et le rapport largeur/hauteur de la couronne. La hauteur de la papille était significativement plus importante (p ≤ 0,05) entre centrale et latérale pour le biotype parodontal fin. La déviation intra-examinateur a été jugée très faible pour tous les paramètres cliniques.

Dans les limites de cette étude, il a été constaté que, sur des patients jeunes de type caucasien, les dimensions des tissus mous semblent être similaires entre les biotypes et l’hypothèse traditionnelle selon laquelle une gencive épaisse correspond à une forme de couronne large et courte et à des papilles plates et un biotype fin correspond à une forme de couronne longue et étroite et à un feston gingival important peut être discutable.

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