ANATOMIE POUR LA MÉDECINE DENTAIRE - Implant n° 3 du 01/09/2015
 

Implant n° 3 du 01/09/2015

 

IMPLANT A LU

Sébastien Molko  

Cet ouvrage en anglais, intitulé Anatomy for Dental Medicine, est un atlas d’anatomie générale qui ravira les nostalgiques des cours d’anatomie et les étudiants en chirurgie dentaire. Les illustrations sont de grande qualité et les schémas clairs.

L’ouvrage commence par des rappels d’embryologie principalement de la tête, puis une description des os de la tête. Les systèmes circulatoires sanguins et lymphatiques puis la musculature sont progressivement...


Cet ouvrage en anglais, intitulé Anatomy for Dental Medicine, est un atlas d’anatomie générale qui ravira les nostalgiques des cours d’anatomie et les étudiants en chirurgie dentaire. Les illustrations sont de grande qualité et les schémas clairs.

L’ouvrage commence par des rappels d’embryologie principalement de la tête, puis une description des os de la tête. Les systèmes circulatoires sanguins et lymphatiques puis la musculature sont progressivement rajoutés.

Ce qui est appréciable et rare pour un ouvrage d’anatomie est de trouver des applications cliniques associées. On trouve ainsi la lecture plus intéressante en tant que clinicien. La description du sinus est plus concrète quand les techniques de fibroscopie et de Caldwell-Luc sont expliquées en même temps. De même, la description des glandes salivaires et des ganglions lymphatiques est illustrée par des schémas sur la palpation clinique. La formation des fentes palatines résultant des problèmes embryologiques est expliquée de façon concrète. Le matériel et la méthode d’intubation oro-trachéale sont présentés à côté de la description du pharynx et de vues cliniques. L’anatomie du cerveau est également superposée à des images d’IRM souvent très difficiles à analyser.

Le reste de l’anatomie du corps est décrit plus rapidement, mais c’est largement suffisant.

Un chapitre est consacré à l’analgésie locale pour les soins dentaires. Chaque technique est détaillée en fonction de la zone à insensibiliser et de l’acte à réaliser (chirurgie ou soin). La plupart de ces techniques sont très connues, d’autres oubliées, notamment la technique d’Akinosi pour les tronculaires mandibulaires, très efficace en cas de trismus ou d’ouverture buccale limitée. Encore plus rare est l’analgésie du foramen palatin postérieur où il s’agit d’introduire l’aiguille sur une profondeur de 30 mm, sûrement très efficace, et qui permet d’insensibiliser toutes les branches du nerf maxillaire supérieur.

Enfin, un site Internet permet de tester en ligne ses connaissances. Franchement, j’ai renoncé à le faire pour garder toutes mes illusions !