Évaluation de différents designs implantaires sur un modèle de péri-implantite induite par ligature : étude chez le chien - Implant n° 3 du 01/09/2015
 

Implant n° 3 du 01/09/2015

 

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Léna Messica  

La péri-implantite est une situation clinique délicate qui conduit à la destruction tissulaire et à un éventuel échec implantaire. Le but de cette étude a été d’évaluer et de comparer, cliniquement et de façon histologique, l’influence de péri-implantites induites par des ligatures sur deux types d’implants.

Soixante-quatre implants (4,1 × 13 mm) ont été placés bilatéralement sur 8 chiens immédiatement après l’extraction des prémolaires mandibulaires (P3,...


La péri-implantite est une situation clinique délicate qui conduit à la destruction tissulaire et à un éventuel échec implantaire. Le but de cette étude a été d’évaluer et de comparer, cliniquement et de façon histologique, l’influence de péri-implantites induites par des ligatures sur deux types d’implants.

Soixante-quatre implants (4,1 × 13 mm) ont été placés bilatéralement sur 8 chiens immédiatement après l’extraction des prémolaires mandibulaires (P3, P4) et des molaires (M1, M2). Trente-deux implants standards (groupe A) et 32 implants poreux (groupe B) ont été posés. Après 12 semaines de cicatrisation normale, une péri-implantite expérimentale a été induite sur 4 chiens via le placement de ligatures sous-gingivales autour du col des implants dans le groupe test ; le groupe contrôle est resté sans ligature. Deux chiens dans chaque groupe ont été euthanasiés après 12 et 26 semaines d’accumulation de plaque (les chiens du groupe contrôle ont eu des détartrages réguliers). Des évaluations cliniques ont été conduites pendant la période d’observation et les coupes histologiques ont été obtenues pour effectuer des évaluations histomorphométriques.

Tous les implants ont montré une ostéo-intégration clinique et histologique. Le groupe test a montré une perte significative des tissus péri-implantaires. La profondeur de poche pour le groupe test était significativement plus importante que celle du groupe contrôle. Les valeurs moyennes du contact os-implant n’étaient pas statistiquement différentes pour le groupe contrôle par rapport au groupe test ou pour le groupe A par rapport au groupe B. Dans le groupe test, les implants du groupe B ont montré une croissance osseuse de 28,4 à 36,3 % et une formation osseuse sur leur longueur plus importante que les implants du groupe A.

Le design de l’implant n’a pas influencé la réponse tissulaire ou les observations histomorphométriques en présence d’une péri-implantite.

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