« Si t'aimes tes dents, tu prends les devants » - Clinic n° 05 du 01/05/2009
 

Clinic n° 05 du 01/05/2009

 

M'T DENTS

ACTUALITES

Charles de TESSIÈRES  

La montée en charge du programme de prévention pour les jeunes de 6, 9, 12, 15 et 18 ans, lancé en 2006 par l'Assurance maladie, va au-delà des prévisions. La fréquentation du cabinet par les enfants de 6 ans est passée de 27 % en 2007 à 43 % en 2008. Et plus globalement, alors que 15 % des enfants concernés par le programme M'T dents y participaient en 2007, ils sont 29 % en 2008, ce qui totalise un supplément de 400 000 jeunes. Fait marquant, 46 % des jeunes avaient besoin de...


La montée en charge du programme de prévention pour les jeunes de 6, 9, 12, 15 et 18 ans, lancé en 2006 par l'Assurance maladie, va au-delà des prévisions. La fréquentation du cabinet par les enfants de 6 ans est passée de 27 % en 2007 à 43 % en 2008. Et plus globalement, alors que 15 % des enfants concernés par le programme M'T dents y participaient en 2007, ils sont 29 % en 2008, ce qui totalise un supplément de 400 000 jeunes. Fait marquant, 46 % des jeunes avaient besoin de soins et ont réalisé ceux-ci. D'ailleurs, l'Assurance maladie note que 7 enfants sur 10 qui ont bénéficié d'un rendez-vous M'T dents en 2008 n'allaient pas régulièrement chez le chirurgien-dentiste auparavant.

Pour renforcer ces résultats et accentuer la participation, en particulier des jeunes adultes de 18 ans (22 % seulement), le directeur de l'Assurance maladie, Frédéric van Roeckeghem, s'appuie sur une campagne de communication ciblée et un site dédié, très ludique : .

La campagne est organisée autour du message clé à faire passer : « Ce n'est pas parce qu'on n'a pas mal qu'il ne faut pas aller chez le chirurgien-dentiste. » Et contrairement aux campagnes passées, ce sont les maux dentaires qui parlent et non pas le sourire !

L'objectif est bien de faire venir 100 % des enfants de 6 ans chez le chirurgien-dentiste puisque la loi a rendu cette visite obligatoire. Cependant pragmatique, le directeur de l'UNCAM reconnaît que l'« on part de très bas ». Mettre en place un système de bonus, utilisé dans les pays nordiques pour stimuler la fréquentation du praticien à titre préventif, n'est pas à l'ordre du jour. « Ce n'est pas possible si une grande majorité de la population n'entre pas encore dans les programmes. Il faut aussi que l'Assurance maladie soit en mesure de les proposer », explique F. van Roeckeghem. Quant à stimuler les visites par la généralisation des interventions dans les écoles, « il faut auparavant évaluer le retour sur investissement et la satisfaction des programmes ».

Le coût de la campagne atteint la somme « non négligeable » de 2 euros par jeune concerné et le coût des visites et soins générés par M'T dents totalise environ 46 millions d'euros... « De l'argent bien investi », conclu le directeur de l'Assurance maladie.

PELE-MELE

250 000 « enfants-soldats »

sont utilisés dans le monde par les groupes armés dans les conflits actuels, comme combattants, espions, serviteurs, éclaireurs ou esclaves sexuels.

300 milliards d'euros :

c'est le marché mondial estimé du médicament. Les Etats-Unis sont les premiers consommateurs (51 %) devant l'Europe (25 %) et le Japon (15 %). En chiffre d'affaires, les principales prescriptions concernent l'appareil cardio-vasculaire et le système nerveux.

20 % des hommes

contre 8 à 10 % des femmes risquent de développer des troubles liés à l'alcool.

16 000 litres d'eau

sont nécessaires à la production d'un kilo de hamburger ; 6100 l (1 kg de mouton) ; 5700 l (1 kg de poulet) ; 5000 l (1 kg de fromage ou de riz) ; 3300 l (1 kg d'oeufs) ; 1300 l (1 kg de pain) ; 960 l (1 l de vin) ; 700 l (1 kg de pommes) ; 260 l (1 kg d'acier).

47 000 euros par mois :

c'est le salaire moyen, hors primes et droit d'image, des footballeurs français de ligue 1. Le joueur le mieux payé est Karim Benzema : 400 000 euros mensuels, hors primes et droit d'image.

Les 40 plus grandes entreprises

françaises devraient dégager près de 85 milliards d'euros de bénéfice en 2008.

41 % des Français

avouent être superstitieux (51 % pour les 15 - 34 ans, 31 % pour les plus de 60 ans) ; 37 % estiment que trouver un trèfle à 4 feuilles porte chance...

80 % du marché immobilier locatif

français appartient aux « petits propriétaires ».