Satisfaction de l’Assurance maladie - Clinic n° 10 du 01/11/2010
 

Clinic n° 10 du 01/11/2010

 

M’T DENTS

ACTUALITÉ

Mettre en place des mesures plus coercitives pour inciter les assurés à bénéficier du programme M’T dents est une question qui « ne se pose pas aujourd’hui », affirme Frédéric Van Roekeghem, le directeur de l’Assurance maladie. Son argument : la participation au programme continue de progresser. Depuis son lancement en 2007, le taux de participation est en hausse continue quelles que soient les classes d’âge. Il a atteint 31,2 % à la fin juin 2010 alors qu’il...


Mettre en place des mesures plus coercitives pour inciter les assurés à bénéficier du programme M’T dents est une question qui « ne se pose pas aujourd’hui », affirme Frédéric Van Roekeghem, le directeur de l’Assurance maladie. Son argument : la participation au programme continue de progresser. Depuis son lancement en 2007, le taux de participation est en hausse continue quelles que soient les classes d’âge. Il a atteint 31,2 % à la fin juin 2010 alors qu’il était de 26,5 % l’année de lancement. Au total, en 1 an, près de 1 million d’examens bucco-dentaires pris en charge par l’Assurance maladie ont été réalisés et 2,8 millions depuis 2007. La participation la plus forte (40,2 % à la fin juin 2010 contre 30,3 % à la fin juin 2008) est à noter chez les enfants de 6 ans. À 9 ans, la participation est de 32,6 % (29,4 % en 2008) et, à 12 ans, de 31 % (28,5 % en 2008). Dans les catégories 15 ans et 18 ans, seul le quart de la cohorte des jeunes répond à l’invitation de l’Assurance maladie. Mais la progression de 4,5 points pour la catégorie des 18 ans par rapport à l’année 2007/2008 constitue un bon résultat compte tenu de l’âge. Le coût de ce dispositif se décompose en 38 millions d’euros de soins, 8 millions pour les opérations de communication, et 7 millions dépensés dans le cadre d’opérations locales menées dans les écoles.

Un examen à l’école

La Cour des comptes estime, dans son rapport, qu’on ne peut pas espérer un taux de participation supérieur à 50 % et que la situa-tion des jeunes les plus atteints s’améliore peu. Aussi, elle plaide en faveur d’un examen systématique des cas non traités les plus lourds. Il serait réalisé par des professionnels au sein des établissements scolaires des zones les plus défavorisées.