Net et pur

Je reçois depuis des années, de la part de l’un de mes vépécistes préférés, des échantillons de sachets de stérilisation de la société américaine Dux. Bien qu’ils existent depuis pas mal de temps, j’avoue ne pas leur avoir porté une très grande attention. Je les observais d’un œil distrait jusqu’à ce que je me dise qu’il fallait peut-être que je m’y intéresse de plus près.

Fermeture en progrès

Comme tous les sacs autocollants, ils présentent une bande de protection que l’on retire, avant de les plier pour les refermer de la manière la plus hermétique possible. Ici, le trait de pliure amorcé par le fabricant est au bon endroit contrairement à ce que l’on peut observer chez la plupart des concurrents : juste à la limite inférieure de la partie encollée. Les risques d’erreurs sont donc grandement minimisés. Toutefois, les spécialistes de l’hygiène hospitalière récusent ce type d’emballage au prétexte qu’il n’assure pas à tous les coups une herméticité sans faille. Si nous constatons un progrès indéniable, le système n’est pas encore irréprochable : lorsque le sachet est vide, que l’on a tout son temps, il est très facile d’obtenir une fermeture parfaite. Mais lorsqu’il est bien rempli, que l’on doit en sceller plusieurs à la suite et qu’on est un peu pressé, les choses se gâtent : une fois la languette plastifiée retirée, la patte adhésive rabattue peut très bien se mettre de travers et laisser un petit jour de chaque côté du pli. Passons maintenant au reste : ce que j’ai beaucoup apprécié, c’est leur aspect propre et net après le passage à l’autoclave. Je m’explique : le plastique est incolore. Non pas bleu ni rose ni vert, comme sur certains types de gaines, il laisse apparaître clairement les instruments à l’intérieur. Il ne se flétrit pas après le passage sous vide et donne une meilleure impression que les paquets ratatinés et marqués de nombreuses rides en surface.

Deux témoins de passage

La face postérieure, blanche, ne présente aucune inscription, ce qui, là encore, procure un aspect impeccable à l’ensemble. Outre ces points de détail pourtant séduisants, il serait inconvenant de passer sous silence la principale spécificité de ces sachets : ils présentent un indicateur de stérilisation non seulement sur leur face externe mais également à l’intérieur du sachet lui-même. Deux marques discrètes mais bien visibles : un losange à l’intérieur, une sorte d’accent circonflexe à l’extérieur. Bleu pâle avant le passage au stérilisateur, elles virent au noir en fin de cycle. Les 12 tailles offertes couvrent l’ensemble des besoins, de l’insert de détartreur à la grande cassette instrumentale. Chacune d’elles est identifiée par un numéro mais également une couleur qui permet de les désigner plus facilement. J’ai pour ma part choisi deux modèles d’assez grande taille pour des petites cassettes de deux formes différentes. Ils conviennent assez bien à ces boîtes sans déborder outre mesure sur les côtés, ce qui est très appréciable dans l’autoclave.