L’Union étudiante a 55 ans - Clinic n° 10 du 01/10/2016
 

Clinic n° 10 du 01/10/2016

 

UNECD

ACTU

ANNE-CHANTAL DE DIVONNE  

En juin 1961, Michel Maquin, alors étudiant dans une école dentaire, fédère les associations existantes de plusieurs écoles pour créer l’Union nationale des étudiants en chirurgie dentaire (UNECD). Cet ancien enseignant de Reims est venu fêter les 55 ans de l’union étudiante dans les locaux de l’Association dentaire française (ADF) le 22 septembre dernier. Car depuis, l’UNECD s’est structurée et a utilisé divers moyens pour peser dans les décisions concernant les...


En juin 1961, Michel Maquin, alors étudiant dans une école dentaire, fédère les associations existantes de plusieurs écoles pour créer l’Union nationale des étudiants en chirurgie dentaire (UNECD). Cet ancien enseignant de Reims est venu fêter les 55 ans de l’union étudiante dans les locaux de l’Association dentaire française (ADF) le 22 septembre dernier. Car depuis, l’UNECD s’est structurée et a utilisé divers moyens pour peser dans les décisions concernant les étudiants et leur avenir professionnel. Ainsi par exemple, une vaste enquête menée du 22 novembre au 6 décembre dernier, à laquelle plus de la moitié des étudiants ont répondu (3 863), a permis de faire un état des lieux de la condition étudiante et de donner des pistes pour l’améliorer.

Les étudiants notent leur bien-être dans les UFR à 6,8/10

En grande majorité (55 %), les étudiants se sont dits satisfaits. Ils estiment leur bien-être au sein de leur UFR (unité de formation et de recherche) à 6,8/10 en moyenne. Un score qui paraît à l’union étudiante « rassurant [et] très satisfaisant ». L’enquête fait cependant ressortir que 35 % des étudiants sont régulièrement témoins ou victimes d’actes ou de paroles indignes venant d’enseignants vers les étudiants.

Au sein des services hospitaliers, les étudiants évaluent leur bien-être à 6/10 en moyenne. Une moitié des étudiants (53 %) considère que la formation préclinique ne les a pas assez bien préparés à la réalisation d’actes thérapeutiques (53 %) et ne leur a pas permis d’aborder avec sérénité les relations praticien-patient (66 %).

Les résultats par UFR ainsi que les nombreux commentaires rassemblés par cette enquête n’ont pas été publiés mais transmis aux doyens et chefs de service concernés et ont déjà permis « d’impulser une amélioration ».