Accompagner le binôme dentiste-prothésiste - Clinic n° 01 du 01/01/2017
 

Clinic n° 01 du 01/01/2017

 

LYRA

ACTU

ACD  

« On sent vraiment l’intérêt pour le numérique mais ce n’est pas encore la vague d’achats », estime Michaël Ohana, le directeur général de Lyra, opérateur français de solutions numériques pour le dentaire, qui mise sur un développement conjoint du numérique chez le chirurgien-dentiste pour la prise d’empreinte et le prothésiste pour la modélisation de la prothèse et sa fabrication. « Cette année, certains chirurgiens-dentistes ont franchi le pas, se sont...


« On sent vraiment l’intérêt pour le numérique mais ce n’est pas encore la vague d’achats », estime Michaël Ohana, le directeur général de Lyra, opérateur français de solutions numériques pour le dentaire, qui mise sur un développement conjoint du numérique chez le chirurgien-dentiste pour la prise d’empreinte et le prothésiste pour la modélisation de la prothèse et sa fabrication. « Cette année, certains chirurgiens-dentistes ont franchi le pas, se sont équipés d’une caméra et nous ont demandé de rencontrer leur prothésiste. C’est notre vocation d’installer des solutions numériques pour le couple dentiste-prothésiste ».

Aujourd’hui, 80 dentistes et ou laboratoires sont équipés de la solution Lyra. La société, qui a conçu sa propre machine d’usinage après plusieurs années de recherche et de développement, ne vend pas les équipements mais les met à la disposition des utilisateurs. L’installation, la maintenance, la mise à jour des logiciels et les journées de formation sont comprises dans un forfait. Tout un réseau de formateurs a été organisé dans les régions. « Cet effort d’accompagnement est la seule façon pour nous de faire passer les chirurgiens-dentistes au numérique », explique Michaël Ohana, qui vient de recevoir le prix de la fondation HEC pour sa thèse professionnelle sur la transformation numérique des cabinets dentaires. Aujourd’hui, Lyra est une start-up dotée d’un laboratoire équipé de la solution et qui génère un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros. Elle se développe en Italie (10 clients), en Espagne (5 clients), en Angleterre et en Belgique. Le label FDA obtenu récemment lui permet aussi d’aborder le marché américain.