Les patients plus demandeurs que les praticiens - Clinic n° 05 du 01/05/2017
 

Clinic n° 05 du 01/05/2017

 

RENDEZ-VOUS EN LIGNE

ACTU

Si le public semble plutôt prêt à prendre un rendez-vous en ligne avec son praticien, 8 % seulement des 500 000 professionnels de santé ont adopté ce service, révèle le baromètre de la santé numérique 2017 établi par MonDocteur.fr. Cette plateforme prévoit de traiter 25 millions de rendez-vous en ligne en 2017. Plus de la moitié des Français, et particulièrement les femmes, connaissent ce type de service et 31 % l’ont déjà utilisé. Parmi les professions de santé, ce...


Si le public semble plutôt prêt à prendre un rendez-vous en ligne avec son praticien, 8 % seulement des 500 000 professionnels de santé ont adopté ce service, révèle le baromètre de la santé numérique 2017 établi par MonDocteur.fr. Cette plateforme prévoit de traiter 25 millions de rendez-vous en ligne en 2017. Plus de la moitié des Français, et particulièrement les femmes, connaissent ce type de service et 31 % l’ont déjà utilisé. Parmi les professions de santé, ce sont les médecins généralistes qui ont comptabilisé le plus de rendez-vous en ligne de la plateforme (22 %). Ils sont suivis par les chirurgiens-dentistes (17 %). Les praticiens qui proposent ce service sont encore très concentrés en Île-de-France (le tiers des praticiens de MonDocteur.fr), en Auvergne-Rhône-Alpes (16 %) et en Occitanie. Les attentes restent inégales par rapport à d’autres services que pourra offrir la plateforme. S’agissant du carnet de santé en ligne permettant de partager les antécédents médicaux et les traitements en cours, « on sent une attente forte mais le contenu du dossier reste encore flou », rapporte Henri de Lorgeril, directeur stratégie et développement de . Les conditions techniques de la diffusion de l’ordonnance électronique ne sont pas encore réunies. Si elle est « très attendue par les patients, les professionnels de santé attendent les bons outils ». Quant au paiement en ligne, patients comme professionnels de santé « semblent peu enclins à explorer ce nouveau mode de règlement ».