Arrivée des quatre premiers étudiants en dentaire - Clinic n° 10 du 01/10/2017
 

Clinic n° 10 du 01/10/2017

 

CENTRE HOSPITALIER DE PÉRIGUEUX

ACTU

ACD  

Le tout nouveau service d’odontologie de l’hôpital de Périgueux, dirigé par Vincent Hein, a accueilli début septembre 4 étudiants en 6e année à la faculté de Bordeaux, pour leur stage hospitalier.

« Avec ses deux fauteuils, le nouveau service dispose de tout le matériel nécessaire pour faire de la dentisterie de qualité », se félicite Frédéric Besse, le président de l’Ordre de Dordogne qui a lancé l’idée de cette structure hospitalière il y a 3 ans. Le président du Grand Périgueux, l’ARS, l’hôpital ainsi que le doyen de la faculté de Bordeaux ont rapidement soutenu le projet et l’ont « poussé dans le bon sens ».

Les 200 000 euros nécessaires à l’installation du service ont été réunis et l’hôpital a recruté Vincent Hein, un ancien assistant à la fac de Bordeaux convaincu par le projet, pour exercer et encadrer les étudiants de 6e année de Bordeaux. Sa première mission a été de mettre en place le service avec ses deux fauteuils, un pour lui et un pour les 4 étudiants, au sein de l’Unité « tête et cou ». Ils exercent ainsi à proximité des ORL et des stomatologues et ont accès au bloc opératoire de l’unité.

Triple objectif

L’objectif de ce service était triple, explique Frédéric Besse : « Amener de jeunes praticiens à faire leur stage d’étude à Périgueux en espérant qu’ils s’y plaisent et s’y installent, proposer à des étudiants de Bordeaux des conditions de soins exceptionnelles avec des patients qu’ils peuvent suivre jusqu’à l’achèvement de leur traitement, et donner des soins au sein de l’hôpital pour les patients hospitalisés, les patients des Ehpad amenés par ambulance et les patients difficiles qui doivent être soignés au bloc. »

« Si les deux derniers objectifs sont bien remplis, le premier est un échec pour cette année car aucun critère n’a été mis en place pour sélectionner des étudiants désireux d’exercer à Périgueux », regrette Frédéric Besse. Cette faille dans le dispositif sera corrigée l’an prochain.

Sur un plan financier, le responsable ordinal est serein, le service devrait être à l’équilibre compte tenu de l’engouement suscité dès son ouverture. Après une période de rodage, l’idée est même de déménager le service pour permettre d’installer un plus grand nombre de fauteuils. « On fait cela à la périgourdine, petit à petit confie le responsable ordinaire. Certaines expériences ont vu trop grand tout de suite et l’équilibre n’a pas été au rendez-vous. »

Malori HENRY : une bonne transition

« Le service est neuf, le matériel de bonne qualité, nous sommes bien encadrés par un professeur et nous exerçons en binômes de 6e année ; les conditions sont réunies pour que ce stage soit une bonne transition entre le service hospitalier de Bordeaux et le début de notre vie professionnelle.

Nous effectuons un roulement par binômes. Deux d’entre nous exercent les lundis et les mardis et les deux autres les mercredis et les jeudis. Le vendredi, nous nous retrouvons au bloc opératoire avec le Dr Hein. Nous habitons tous à Bordeaux. J’effectue aussi mon stage en cabinet à Périgueux. Je fais donc le trajet en train (1 h 15 dans chaque sens) quasiment tous les jours de la semaine. »

Aude LE ROY : de l’autonomie

« Pour notre stage hospitalier, nous avions le choix entre rester à Bordeaux ou aller à Poitiers, Limoges ou Périgueux. J’ai choisi Périgueux parce que c’est le stage où je pouvais avoir la plus grande autonomie. Je suis originaire de La Rochelle. Après mon diplôme, je souhaite faire de l’omnipratique à la campagne. Je ne sais pas encore où mais je ne veux pas exercer dans un lieu isolé. La maison de santé pluriprofessionnelle me semble être une bonne solution. »