Pauvre trésorerie, faites quelque chose pour elle ! - Clinic n° 07 du 01/07/2018
 

Clinic n° 07 du 01/07/2018

 

PATRIMOINE

Catherine BEL  

PATRIMOINE PREMIER
CIF réf. sous n°A043000
par la CIP Assoc. agréée par l’AMF
catherinebel@patrimoinepremier.com

Souvent, des sommes importantes dorment sur vos comptes professionnels. Il suffirait de structurer votre trésorerie par horizons pour profiter, sur une partie de vos capitaux, de beaux rendements.

Commencer par évaluer la partie dont vous pourriez avoir besoin, à l’échéance d’1 à 2 ans, de 2 à 4 ans et, enfin, au-delà de 8 ans.

De 1 à 2 ans

Les seules solutions sont les comptes courants ou encore les comptes à terme avec une rémunération de l’ordre de 0 à 0,30 % l’an, avant toute fiscalité !

De 2 de 4 ans

Vous pouvez envisager le contrat de capitalisation, sous réserve qu’il ne présente pas, en cas de rachat, de pénalités de sortie trop importantes. Les pénalités peuvent en effet varier de 0 à 4 % selon les durées et les contrats.

L’alternative au rachat est l’avance. Dans ce cas, vous ne subissez aucune pénalité de sortie, mais il faudra la rembourser à l’échéance de 3 ans pour un coût variable selon les contrats de 3,6 à 4,40 % l’an ! Cette formule est intéressante si vous ne souhaitez pas remettre en cause les placements réalisés dans votre contrat. Ces contrats pourront être investis, pour les plus prudents, jusqu’à 70 % en fonds euros avec une rentabilité flirtant avec les 1,40 %.

Au-delà de 8 ans

Ceux qui souhaitent prendre un peu plus de risque, en ne mettant alors que 60 % en fonds euros, pourront bénéficier d’un meilleur rendement sur le fonds euros (de l’ordre de 2 %) ! Et rien ne vous empêchera de tenter d’augmenter votre rentabilité avec les unités de compte choisies à côté pour obtenir 3-4 % l’an avec une durée de placement conseillée de l’ordre de 8 ans. Bien sûr, pour tout ce qui est unités de compte, la rémunération est aléatoire, et le capital n’est pas garanti.

Pour obtenir des rentabilités de l’ordre de 3 à 4 % l’an, vous pourrez investir dans des fonds structurés. Il sera possible de les intégrer dans un contrat de capitalisation, ce qui sera plus performant en terme de fiscalité pour les SCI à l’IR.

L’intérêt du vrai fonds structuré à capital garanti est sa garantie en capital ! Ensuite, selon les comportements des indices, vous pourrez bénéficier de rentabilités variant de 0 à 4 % l’an, mais versés au terme des 4 ans si l’évolution de l’indice a été positive, sinon l’échéance sera reportée d’1 ou 2 ans… jusqu’à 10 ans. Vous sortirez alors avec votre capital moins les frais. Ce type de produit peut être excellent, mais attention à ne pas sortir avant l’échéance ! En effet, votre sortie s’opérerait à un cours inconnu.

Pour toutes les structures à l’IS, que vous soyez en contrat de capitalisation ou en compte titres, ou à terme, la fiscalité sera celle de votre structure à l’IS, donc les intérêts seront fiscalisés au taux de l’IS.

La SCPI européenne : une solution plus souple en terme de montant

Son atout est d’apporter une belle rentabilité, supérieure à 4 % nette, en apportant une diversification internationale. Le must pour certaines SCPI réside dans le fait que la fiscalité étant déjà réglée dans le pays d’origine (et notamment l’IS), il n’est plus à régler en France pour les structures imposées à l’IS. Ce qui se traduit par une rentabilité nette de tout de plus de 4 % !

Attention toutefois car il s’agit d’immobilier. Il est donc conseillé de conserver ce placement au moins 8 ans afin de laisser le temps valoriser cet investissement. En cas de sortie à court terme, vous risqueriez la décote. Par ailleurs, cet investissement subira les évolutions des marchés immobiliers, à la hausse comme à la baisse.

Nous vous conseillons de bien structurer votre trésorerie afin de bénéficier de beaux rendements sans avoir à subir de mauvaises surprises. Anticiper est indispensable à votre gestion de trésorerie.

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