En route vers l'orthodontie - Clinic n° 10 du 01/10/2019
 

Clinic n° 10 du 01/10/2019

 

Équipe et Espace

Stéphanie FRISON  

Consultante Edmond Binhas

Lorsqu'il a créé son cabinet dentaire fin 2016 en plein centre-ville de Quimper (29), Pierre Cloarec avait un objectif en tête : passer doucement mais sûrement de l'omnipratique à l'orthodontie. Avec ses trois jeunes associés, il construit pas à pas la réputation d'un cabinet qui place la qualité et l'esthétique au centre de ses exigences de travail.

Située rue du Palais, la grande bâtisse aux volets bleus qui abrite le cabinet dentaire Palladio présentait toutes les...


Lorsqu'il a créé son cabinet dentaire fin 2016 en plein centre-ville de Quimper (29), Pierre Cloarec avait un objectif en tête : passer doucement mais sûrement de l'omnipratique à l'orthodontie. Avec ses trois jeunes associés, il construit pas à pas la réputation d'un cabinet qui place la qualité et l'esthétique au centre de ses exigences de travail.

Située rue du Palais, la grande bâtisse aux volets bleus qui abrite le cabinet dentaire Palladio présentait toutes les qualités recherchées par Pierre Cloarec pour s'installer : une surface de 136 m2 disponible en rez-de-chaussée, proche des collèges, dans un quartier vivant et agréable à vivre, bien desservi par les bus de la ville. « Quimpérois depuis toujours, je voulais absolument rester dans la région pour continuer à pratiquer mes deux passions que sont la planche à voile et le surf », explique le chirurgien-dentiste. Diplômé de la faculté de Brest en 2013, Pierre Cloarec a d'abord travaillé comme collaborateur pendant plus de 3 ans, sur Quimper. N'ayant pu s'associer dans ce cadre-là et fort de son esprit d'entreprise, il décide de créer son propre cabinet d'omnipratique et de ne pas rester seul. Très vite, le projet de monter une SELARL avec des associés minoritaires s'impose afin de limiter la pression financière, de pouvoir travailler en équipe avec du meilleur matériel et, le moment venu, de transmettre progressivement sa patientèle pour se spécialiser en orthodontie. Car l'ambition qui sous-tend la création du cabinet Palladio est clairement celle-ci. Et si Pierre Cloarec choisit de l'implanter à proximité des principaux collèges de la ville, c'est parce qu'il pense déjà à la prise en charge orthodontique de ses patients adolescents.

Créer, s'entourer, progresser

Quand il prend possession des lieux en 2016, il décide de tout refaire. Il fait appel aux services d'une décoratrice d'intérieur, conseillée par le maître d'œuvre du chantier, qui lui apporte plein d'idées. Comme la verrière dans la salle d'attente, permettant de faire entrer plus de lumière, ou l'atmosphère bleutée du bureau. « Je lui avais simplement indiqué que je voulais donner un style minimaliste et californien », nous confie-t-il. Et le résultat est là, homogène et sobre. Encore très récente, la décoration du cabinet est amenée à s'étoffer. Petit à petit, les murs s'habillent de photos et d'œuvres d'artistes locaux. « Chacun d'entre nous peut faire des propositions. L'essentiel est de créer un lieu dans lequel tout le monde est content de venir travailler. » Tout le monde ? Aujourd'hui, l'équipe se compose de quatre chirurgiens-dentistes – Pierre Cloarec, Julie Bernard, Élise Grandchamp, Thibaud Legaignoux –, trois assistantes dentaires – Anaïs, Élodie, Marion –, et une secrétaire – Natalia. Les jeunes chirurgiens-dentistes sont tous omnipraticiens, mais Julie et Élise aimeraient aussi développer leur pratique de l'orthodontie et se forment au CISCO (Centre international des sciences et cliniques orthodontiques), à Paris. Quant à Pierre Cloarec, il prépare actuellement le diplôme d'université d'orthodontie (DUO) d'Évry (91), sur 3 ans. « Cela me prend beaucoup de temps mais la formation dispensée est géniale », indique Pierre Cloarec. Preuve que son projet de glisser de l'omnipratique vers l'orthodontie est bien réel, il a d'ailleurs acheté l'étage inférieur de l'immeuble, qui fait 200 m2 et permettra au cabinet d'accueillir, d'ici environ 3 ans, l'orthodontie en demi-sous-sol et l'omnipratique en rez-de-chaussée.

Mais revenons aux espaces actuels, répartis autour de la zone d'accueil, avec d'un côté les trois salles de soins, la stérilisation, le cône beam et le laboratoire, et de l'autre la salle d'attente, la salle d'orthodontie, le bureau et la salle de pause. « Nous fonctionnons avec des tubs et des cassettes et partageons tous les instruments », précise Pierre Cloarec. Il est aussi question de partage lors des réunions organisées chaque semaine entre praticiens, pour échanger notamment sur les cas cliniques et faire progresser l'équipe. Pour Élise Grandchamp, arrivée au cabinet en avril 2018, ces échanges sont précieux : « Pierre est très à l'écoute et si on a besoin de lui, il vient nous aider tout de suite. L'entraide qui règne est vraiment appréciable. » Et Pierre Cloarec d'ajouter : « Ici, les chirurgiens-dentistes sont dynamiques et impliqués auprès de leurs patients. Il est primordial qu'ils aient envie de progresser et ne restent pas campés sur leurs positions. »

Un plateau technique à la hauteur

La philosophie du cabinet est de pratiquer une dentisterie moderne dans laquelle l'esthétique, la gestion du stress et la minimisation de la douleur lors des soins sont des priorités. Pierre Cloarec s'est formé auprès de l'Académie du sourire et a investi dans un CEREC dès le début de son exercice. La qualité et l'esthétique constituant l'une et l'autre des axes de travail déclarés, il n'est pas étonnant que Pierre Cloarec soit aussi exigeant dans le choix de ses associés que dans celui du matériel. « Les praticiens qui exercent au Palladio doivent poser les digues avec un digue-sniper®, travailler avec le CEREC et faire de la dentisterie adhésive. C'est le deal. » Julie Bernard, qui a rejoint l'équipe en août 2017, confirme en se réjouissant : « Nous sommes devenus accros au CEREC ! »

Le cabinet est en outre équipé d'un laser, de trois appareils photo reflex et d'une imprimante 3D utilisée notamment pour réaliser les modèles avant gouttières de contention ou de blanchiment. L'habitude est prise de prendre quasi systématiquement des photos pour bien analyser le sourire et, si besoin, proposer aux patients des éclaircissements ou des facettes en céramique. Dans le souci de minimiser la douleur lors des soins, les quatre chirurgiens-dentistes font très régulièrement appel au QuickSleeper, qui permet de réaliser des anesthésies locales plus profondes et moins diffusantes. « On l'utilise pour tous les cas difficiles à anesthésier, en expliquant le principe au patient avant de la mettre en œuvre. Lorsqu'on maîtrise cette technique, on ne peut plus s'en passer ! C'est une option de confort très intéressante, notamment pour soigner les enfants », assure Pierre Cloarec, chef d'orchestre d'un cabinet dans lequel tout est fait pour rassurer les patients et pouvoir leur proposer un plan de traitement global.

De 7 heures à 20 heures, du lundi au vendredi

Et de 8 heures à 12 heures le samedi. L'amplitude horaire du Palladio est très appréciée des patients... et d'une bonne partie de l'équipe. « Nous pouvons de ce fait proposer des séances de 2 heures, de 7 heures à 9 heures et de 18 heures à 20 heures, qui n'obligent pas les patients salariés à poser une demi-journée de congé. » D'une façon générale, tous les créneaux de rendez-vous du début de matinée remportent un franc succès, à un moment où il est aussi plus facile de garer sa voiture en centre-ville. Pour ceux qui travaillent au cabinet, Pierre Cloarec en tête, l'organisation en grosses demi-journées, avec une équipe qui assure la permanence de 7 heures à 13 h 30 et l'autre de 13 h 30 à 20 heures, offre aussi un confort de vie. « On peut mettre plusieurs choses à notre programme dans la même journée ! »

Catherine BigotON AIME

La salle de stérilisation, ouverte et très lumineuse grâce à sa grande verrière. Dans les murs latéraux, des placards traversants donnent directement dans deux des salles de soins et permettent de passer le matériel plus facilement.

Gespix®, pour mieux analyser le sourire des patients

Pierre Cloarec co-développe depuis 3 ans le logiciel Gespix®. L'idée ? Pouvoir facilement enregistrer et organiser ses photos pour les étudier et les montrer à ses patients. Le transfert des images s'opère instantanément par wifi depuis l'appareil photo vers le dossier patient.

Les avantages pour le chirurgien-dentiste ? Il gagne du temps et peut tout de suite montrer à son patient sa propre bouche, l'évolution du traitement et ses effets, l'avant/après, ou encore des cas similaires au sien pour le motiver à entreprendre un traitement. www.gespix.fr