Analyse de la relation entre l'expression polymorphique du gène de l'interleukine-1 et les échecs précoces d'implants chez des patients non fumeurs

Cette étude analyse la relation entre l'expression polymorphique du gène de l'interleukine-1 et les échecs précoces d'implants ostéointégrés.

La population étudiée était composée d'un groupe test constitué de 28 patients non fumeurs qui ont perdu précocement un ou plusieurs implants, et d'un groupe témoin constitué de 34 patients qui sont porteurs d'un ou plusieurs implants en bonne santé. Un prélèvement d'ADN a été réalisé sur la muqueuse pour identifier les différents allèles interleukine-1A (- 889), interleukine-1B (+ 3 953), interleukine-1B (- 511) et interleu-kine-RN (intron 2). Des différences dans les fréquences de génotypes et de l'allèle entre les 2 groupes ont été estimées par le test du Chi 2 ou des simulations de Monte-Carlo (P < 0,05). Les fréquences d'haplotypes, le déséquilibre d'union et l'équilibre de Hardy-Weinberg ont également été évalués.

Aucune différence significative n'a été relevée dans la distribution du génotype ou les fréquences d'allèles des polymorphismes. Aucune différence n'a été observée entre les groupes test et contrôle lorsque les différents haplotypes de groupe du gène interleukine-1 ont été comparés. Cependant, les sites polymorphiques interleukine-1A (- 889) et interleukine-1B (+ 3 953) étaient en déséquilibre important d'union (P = 0,00014 pour le groupe contrôle et P = 0,0238 pour le test).

Cette étude suggère que les polymorphismes dans le bouquet de gènes d'interleukine-1 ne sont pas associés avec un échec implantaire précoce dans une population brésilienne de non-fumeurs.