Intégration des tissus mous et durs autour d'implants réalisés en titane et en or

Cette étude compare l'intégration aux tissus mous et durs d'implants réalisés en titane commercialement pur (c.p.) ou en alliage d'or, mais possédant la même forme et la même rugosité de surface.

Toutes les prémolaires mandibulaires de 4 chiens ont été extraites. Trois mois plus tard, 4 implants expérimentaux non enfouis ont été mis en place dans chaque zone édentée. Chaque implant comportait 3 zones différentes : la zone A (coronale), la zone B (centrale) et la zone C (apicale). Chaque zone a été réalisée en titane c.p. ou en alliage d'or. Quatre combinaisons différentes de métal et de zone ont été employées (Ti/Ti/Ti, Ti/Au/Au, Au/Au/Au et Au/Ti/Ti). Un programme de gestion de plaque a été mis en place et, 6 mois plus tard, les animaux ont été sacrifiés et des biopsies obtenues. Les biopsies comprenant l'implant et les tissus environnants ont été traitées pour obtenir des coupes histologiques.

La hauteur de la muqueuse péri-implantaire et la longueur de l'attache épithéliale étaient semblables pour les 4 sites. Le niveau osseux marginal dans les différentes combinaisons de métal était situé entre 4,5 et 4,8 mm apicalement au plateau implantaire de la jante d'implant. Le pourcentage de contact entre l'os minéralisé et la surface implantaire (BIC) était beaucoup plus important dans la partie cervicale que dans la partie apicale des implants. Le BIC pour les zones B et C était beaucoup plus grand pour des parties d'implant composées de titane c.p. que pour celles faites d'alliage d'or (zone B : 42,7 % contre 36,5 %, zone C : 33,2 % contre 19,0 %).

L'ostéointégration a été obtenue sur des surfaces faites en titane c.p. et en alliage d'or. Le BIC était plus important en regard du titane que des surfaces en or. De plus, les dimensions des tissus mous péri-implantaires n'ont pas été influencées par le métal utilisé dans la zone cervicale de l'implant.