Analyse comparative entre mise en charge immédiate fonctionnelle et mise en charge immédiate non fonctionnelle jusqu’à la cicatrisation traditionnelle : étude sur 5 ans de 550 implants - Implant n° 1 du 01/02/2010
 

Implant n° 1 du 01/02/2010

 

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Thierry NEIMANN  

Cette étude compare les résultats au long cours d’un protocole de mise en charge immédiate et d’un protocole en 2 temps classique pour des implants aux spires de profil carré.

Elle porte sur 155 patients consécutifs (71 hommes et 84 femmes), âgés de 18 à 78 ans (moyenne : 54 ans). Au total, 550 implants, Maestro BioHorizons, ont été posés selon la répartition suivante :

– groupe A : 264 implants pour 82 patients, mis en charge immédiatement avec des...


Cette étude compare les résultats au long cours d’un protocole de mise en charge immédiate et d’un protocole en 2 temps classique pour des implants aux spires de profil carré.

Elle porte sur 155 patients consécutifs (71 hommes et 84 femmes), âgés de 18 à 78 ans (moyenne : 54 ans). Au total, 550 implants, Maestro BioHorizons, ont été posés selon la répartition suivante :

– groupe A : 264 implants pour 82 patients, mis en charge immédiatement avec des contraintes occlusales si les patients étaient complètement édentés ou mis en fonction sans contact occlusal direct pour les patients partiellement édentés ;

– groupe B : 286 implants pour 73 patients avec une procédure chirurgicale en 1 temps (mise en place de piliers de cicatrisation) ou en 2 temps, classique, avec enfouissement des implants et mise en charge après une période d’ostéointégration.

Tous les patients ont été suivis au minimum pendant 5 ans.

Dans le groupe de la mise en charge immédiate, 3 implants ont été perdus, tous dans le secteur mandibulaire postérieur pour 1 seul et même patient. Cela représente un taux de survie cumulatif des implants de 98,5 % après 5 ans. Pour le groupe de la mise en charge différée, aucun implant n’a été perdu, soit un taux de survie cumulatif de 100 %. Cependant, il n’y avait pas de différence stastistique significative entre les deux groupes d’implants.

Les auteurs concluent que d’un point de vue clinique, une période de cicatrisation et d’ostéointégration abrégée est compatible avec le développement et le maintien sur une longue période (5 ans) de tissus minéralisés au niveau de la surface implantaire.

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