Traitement minimalement invasif pour défauts papillaires dans la zone esthétique : étude pilote - Implant n° 3 du 01/09/2010
 

Implant n° 3 du 01/09/2010

 

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Thierry NEIMANN  

Cet article est un projet pilote destiné à évaluer une nouvelle méthode pour corriger les petits défauts papillaires adjacents à des dents ou à des implants à l’aide d’un gel disponible commercialement et autorisé par la Food and Drug Administration.

Au total, 11 patients, comprenant 7 femmes et 4 hommes, âgés en moyenne de 55,8 ans, représentant 14 sites traités (espaces noirs adjacents à 4 dents et 10 implants) ont été inclus dans l’étude. Chaque patient devait...


Cet article est un projet pilote destiné à évaluer une nouvelle méthode pour corriger les petits défauts papillaires adjacents à des dents ou à des implants à l’aide d’un gel disponible commercialement et autorisé par la Food and Drug Administration.

Au total, 11 patients, comprenant 7 femmes et 4 hommes, âgés en moyenne de 55,8 ans, représentant 14 sites traités (espaces noirs adjacents à 4 dents et 10 implants) ont été inclus dans l’étude. Chaque patient devait présenter au moins un défaut de papille interdentaire dans une zone esthétique. Avant le traitement, chaque cas était iconographié avec des ratios 1:1 ou convertis sous ce ratio à l’aide de programmes spécifiques. Cependant les clichés photographiques n’ont pas été pris dans des conditions de reproductibilité de capture d’image.

Après anesthésie locale, les papilles traitées ont reçu une injection d’un peu moins de 0,2 ml d’un gel à base d’acide hyaluronique, située 2-3 mm apicalement par rapport à la partie la plus coronnaire des papilles observées.

Les patients ont été revus toutes les 3 semaines ; chaque site a été photographié et si les défauts papillaires persistaient, une nouvelle injection identique était administrée et répétée au maximum jusqu’à trois fois. Les patients ont été suivis entre 6 et 25 mois après l’injection initiale de gel. La procédure d’analyse et de mesure à partir des photos réalisées est décrite. Des tableaux fournissent de nombreuses informations relatives aux sites traités, leur nature (implant ou dent), leur localisation, la durée d’observation et les changements observés mesurés en pixels, puis convertis en pourcentage à l’aide d’un programme référencé.

Entre l’injection initiale et la dernière réévaluation, le gain de papille était de :

– 100 % pour 3 sites implantaires et 1 site adjacent à une dent ;

– 94 à 97 % pour 7 autres sites ;

– 76 à 88 % pour 3 autres sites.

Un site adjacent à un implant a gagné 57 % de l’espace noir interdentaire.

Les auteurs jugent les résultats de cette étude pilote encourageants pour le traitement des petits défauts papillaires péridentaires ou implantaires, avec une stabilité du résultat acquis pendant une période allant de 6 à 25 mois.

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