Mise en place d’une couronne provisoire immédiate sur des implants vis dans le secteur mandibulaire postérieur : résultats après 5 ans de fonction - Implant n° 4 du 01/11/2010
 

Implant n° 4 du 01/11/2010

 

REVUE DE PRESSE

Prothèse

Sébastien MOLKO  

Cette étude prospective évalue les résultats des implants mis en charge immédiatement dans le secteur mandibulaire postérieur après un minimum de 60 mois de fonction.

Au total, 24 patients ont été traités avec 40 implants (XiVE® Dentsply Friadent) d’une longueur minimale de 11 mm pour le remplacement des molaires et des prémolaires mandibulaires. Au total, 19 implants unitaires et 21 implants pour la restauration de bridges de 2 à 3 dents. Les couronnes provisoires ont...


Cette étude prospective évalue les résultats des implants mis en charge immédiatement dans le secteur mandibulaire postérieur après un minimum de 60 mois de fonction.

Au total, 24 patients ont été traités avec 40 implants (XiVE® Dentsply Friadent) d’une longueur minimale de 11 mm pour le remplacement des molaires et des prémolaires mandibulaires. Au total, 19 implants unitaires et 21 implants pour la restauration de bridges de 2 à 3 dents. Les couronnes provisoires ont été immédiatement mises en place. La restauration définitive a été réalisée après 6 mois. Le niveau osseux coronaire, la survie de l’implant et le succès implantaire ont été évalués à 12, 24, 36, 48 et 60 mois.

Les mesures de la perte osseuse marginale moyenne autour des implants mis en charge immédiatement après 12 mois ont montré une perte osseuse significative (p < 0,001) dans la première année. La comparaison entre les dents unitaires et les bridges a révélé une perte osseuse plus importante statistiquement significative (p = 0,032) pour les bridges après les 12 premiers mois. La perte osseuse moyenne était de 1,57 mm pour les bridges et de 1,17 mm pour les dents unitaires. Les mesures des niveaux osseux après 24, 36, 48 et 60 mois ne montrent pas une augmentation significative de la résorption osseuse. Deux implants ont été perdus dans la première année après la restauration finale, se traduisant par un taux de survie globale de 95 % – soit un total de 3 implants enregistrés comme échecs (2 implants retirés et un implant présentant une résorption osseuse excessive de plus de 50 %) – et un taux de réussite de 92,5 % après une période d’observation de l’implant jusqu’à 8 ans.

Les résultats de cette étude montrent des résultats comparables à ceux des implants mis en charge de façon différée. Une attention particulière à la sélection des patients en combinaison avec une stabilité primaire élevée semblent être des facteurs clés pour la réussite des implants mis en charge immédiatement.

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