Révision des paramètres nécessaires pour la réussite de l’intégration implantaire – 1re partie : mise en charge immédiate vue selon les prérequis originaux pour l’ostéo-intégration - Implant n° 4 du 01/11/2010
 

Implant n° 4 du 01/11/2010

 

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Thierry NEIMANN  

Cet article et son complément s’intéressent aux étapes de la mise en charge des implants et présentent un algorithme des facteurs à considérer pour éviter que les risques de la mise en charge immédiate ne prévalent sur les bénéfices.

De très nombreuses publications encouragent la mise en charge des implants dès leur placement, consécutivement et dans la même séance que les extractions dentaires ou simultanément à des procédures de reconstruction osseuse. Cet...


Cet article et son complément s’intéressent aux étapes de la mise en charge des implants et présentent un algorithme des facteurs à considérer pour éviter que les risques de la mise en charge immédiate ne prévalent sur les bénéfices.

De très nombreuses publications encouragent la mise en charge des implants dès leur placement, consécutivement et dans la même séance que les extractions dentaires ou simultanément à des procédures de reconstruction osseuse. Cet article évalue les variables connues et identifiées pour une mise en charge classique après une période d’ostéo-intégration et détermine l’applicabilité de ces variables à la mise en charge immédiate.

En 1986, Albrektsson et al. ont identifié six facteurs pouvant influencer l’ostéo-intégration : le site implantaire, les conditions de mise en charge, la technique chirurgicale, la macrostructure (design) de l’implant, l’état de surface de l’implant et le matériau implantaire.

Au total, 124 publications antérieures à janvier 2008, consacrées à la mise en charge au moment de la chirurgie et jusqu’à 3 mois postchirurgicalement, ont été analysées à la lumière des variables publiées pouvant influencer l’ostéo-intégration lors d’une procédure en deux temps chirurgicaux classique.

Les articles présentent des mises en charge immédiates (dans les 48 heures), précoces et différées.

Les critères de succès ou de survie des implants ont été enregistrés. Lorsque les causes d’échecs étaient publiées, elles étaient distribuées selon les 6 variables considérées comme fondamentales pour maintenir un contact os-implant à long terme.

Environ 60 des 124 publications décrivaient des mises en charge immédiates pendant les premières 48 heures pour des dents unitaires, des édentements partiels ou des réhabilitations complètes d’arcades édentées ainsi que des traitements avec des overdentures supra-implantaires. Les taux de succès ou de survie implantaire variaient de 70,8 à 100 %. La plupart des études considéraient la survie implantaire comme le seul critère de succès.

Sur les six paramètres initialement décrits en 1981 comme pouvant influencer l’ostéo-intégration, deux seulement semblaient avoir des implications diagnostiques préopératoires : le statut osseux du site implantaire et les conditions de mise en charge des implants. Ces paramètres et leurs conséquences cliniques sont discutés dans une deuxième partie.

En outre, 3 autres paramètres (le design de l’implant, la technique chirurgicale et l’état de surface implantaire) pouvaient influencer positivement ou négativement la mise en charge immédiate.

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