Influence de la longueur du porte-à-faux et de l’inclinaison implantaire sur la distribution de la charge dans les bridges implanto-portés maxillaires - Implant n° 2 du 01/05/2011
 

Implant n° 2 du 01/05/2011

 

REVUE DE PRESSE

Prothèse

Thierry Neimann  

Cette étude compare et analyse les tensions transmises à des implants inclinés et verticaux ainsi qu’à l’os péri-implantaire maxillaire au moyen d’une analyse par éléments finis en 3 dimensions (3-D)

Un modèle maxillaire édenté 3-D a été créé avec le logiciel FEMAP 8.3. Quatre implants ont été placés virtuellement dans les zones prémaxillaires, et solidarisés par une prothèse fixe dont la longueur ne changeait pas. Différentes configurations ont été...


Cette étude compare et analyse les tensions transmises à des implants inclinés et verticaux ainsi qu’à l’os péri-implantaire maxillaire au moyen d’une analyse par éléments finis en 3 dimensions (3-D)

Un modèle maxillaire édenté 3-D a été créé avec le logiciel FEMAP 8.3. Quatre implants ont été placés virtuellement dans les zones prémaxillaires, et solidarisés par une prothèse fixe dont la longueur ne changeait pas. Différentes configurations ont été évaluées en modifiant l’inclinaison des implants distaux (0, 15, 30 et 45 degrés) ainsi que la longueur des extensions en cantilever : respectivement 13, 9, 5 et 0 mm. Une charge verticale de 150 N a été appliquée sur la partie distale des cantilevers postérieurs. Les valeurs de forces de stress de Von Mises, transmises à l’os péri-implantaire et à l’armature des prothèses fixées ont été évaluées.

Les valeurs de stress maximum enregistrées dans l’os péri-implantaire pour les implants verticaux étaient de 75.0 MPa (implants distaux), 35.0 MPa (implants mésiaux) et 95.0 MPa sur l’armature métallique. Lorsque les implants distaux étaient inclinés, les extensions cantilevers étaient réduites, et les valeurs de stress diminuaient pour toutes les variables : – 12,9 %, – 18,3 % et – 11,5 % lorsque l’inclinaison est de 15 degrés ; – 47,5 %, – 52,6 % et – 31,3 % pour une inclinaison de 30 degrés ; – 73,5 %, – 77,7 % et – 85,65 pour une inclinaison de 45 degrés.

Les auteurs concluent que l’analyse par éléments finis concernant la réhabilitation de maxillaires édentés atrophiques montre que le choix d’implants distaux inclinés distalement et solidarisés de façon rigide par une prothèse de type bridge fixe réduit les valeurs de stress transmises à l’os péri-implantaire et aux châssis prothétiques.

Ils considèrent que cette modalité de traitement est une alternative thérapeutique validée face au traitement conventionnel des bridges maxillaires fixes avec cantilever supportés par des implants verticaux.

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