Mise en œuvre de la CFAO lors de la réhabilitation maxillaire postérieure par bridges zircone vissés sur implants - Implant n° 2 du 01/05/2011
 

Implant n° 2 du 01/05/2011

 

PAS À PAS

Résolution du cas

Dr Guillaume BECKER  

128 avenue du Mont Ventoux
84200 CARPENTRAS
Email :
drgbecker@orange.fr

La réalisation de bridges implanto-portés vissés, qui plus est en zircone, demande une rigueur toute particulière dans les étapes d’enregistrement et de validation des empreintes, d’élaboration au laboratoire des armatures et de la cosmétique, ainsi que pour la pose des prothèses d’usage. Après les étapes successives de réalisation au laboratoire, les bridges sont tout d’abord placés provisoirement (serrage manuel des vis de prothèse) pendant 10 à 15 jours, à la suite...


La réalisation de bridges implanto-portés vissés, qui plus est en zircone, demande une rigueur toute particulière dans les étapes d’enregistrement et de validation des empreintes, d’élaboration au laboratoire des armatures et de la cosmétique, ainsi que pour la pose des prothèses d’usage. Après les étapes successives de réalisation au laboratoire, les bridges sont tout d’abord placés provisoirement (serrage manuel des vis de prothèse) pendant 10 à 15 jours, à la suite desquels nous réaliserons un contrôle de l’occlusion et le serrage définitif à la clé dynamométrique selon les recommandations du fabricant.

PHASE 1 : ENREGISTREMENT DE L’EMPREINTE DIRECTEMENT SUR IMPLANTS5 (Fig. 1, 2 et 3)

PHASE 1 : ENREGISTREMENT DE L’EMPREINTE DIRECTEMENT SUR IMPLANTS : Fig. 1 / Mise en place des transferts d’empreinte directement sur les implants. Ces transferts pour porte-empreinte ouvert devront s’adapter parfaitement sur le sommet des implants ; un contrôle radiographique éventuel confirmera cette bonne adaptation. Dans ce cas précis, en raison de la rigidité du matériau d’empreinte, les transferts d’empreinte ne sont pas solidarisés.PHASE 1 : ENREGISTREMENT DE L’EMPREINTE DIRECTEMENT SUR IMPLANTS : Fig. 2 / Mise en place des transferts d’empreinte directement sur les implants. Ces transferts pour porte-empreinte ouvert devront s’adapter parfaitement sur le sommet des implants ; un contrôle radiographique éventuel confirmera cette bonne adaptation. Dans ce cas précis, en raison de la rigidité du matériau d’empreinte, les transferts d’empreinte ne sont pas solidarisés.PHASE 1 : ENREGISTREMENT DE L’EMPREINTE DIRECTEMENT SUR IMPLANTS Fig. 3 / Mise en place des transferts d’empreinte directement sur les implants. Ces transferts pour porte-empreinte ouvert devront s’adapter parfaitement sur le sommet des implants ; un contrôle radiographique éventuel confirmera cette bonne adaptation. Dans ce cas précis, en raison de la rigidité du matériau d’empreinte, les transferts d’empreinte ne sont pas solidarisés.

PHASE 1 : ENREGISTREMENT DE L’EMPREINTE DIRECTEMENT SUR IMPLANTS (SUITE) (Fig. 4, 5 et 6

PHASE 1 : ENREGISTREMENT DE L’EMPREINTE DIRECTEMENT SUR IMPLANTS (SUITE) : Fig. 4 / Empreinte réalisée à l’Impregum (3M Espe®), à l’aide d’un porte-empreinte du commerce, évidé au niveau des transferts, de manière à permettre la manipulation des vis de transferts d’empreinte.PHASE 1 : ENREGISTREMENT DE L’EMPREINTE DIRECTEMENT SUR IMPLANTS (SUITE) : Fig. 5 / Vissage des répliques d’implants sur les transferts d’empreinte. Noter la présence d’une épaisseur de fausse gencive en silicone autour des répliques d’implants.PHASE 1 : ENREGISTREMENT DE L’EMPREINTE DIRECTEMENT SUR IMPLANTS (SUITE) : Fig. 6 / Obtention du maître modèle après coulée du plâtre dur et de la fausse gencive.

PHASE 2 : VALIDATION DE LA PRÉCISION DE L’EMPREINTE (Fig. 7, 8, 9 et 10)

PHASE 2 : VALIDATION DE LA PRÉCISION DE L’EMPREINTE : Fig. 7 / Confection au laboratoire de clés de validation en plâtre (Snow-White Kerr®) à l’aide de cylindres provisoires titane rotationnels vissés sur les implants.PHASE 2 : VALIDATION DE LA PRÉCISION DE L’EMPREINTE : Fig. 8 / Essayage intra-oral des clés de validation en plâtre. Ces clés en plâtre ne doivent pas entrer en contact avec la gencive, ni présenter d’interférences avec les dents résiduelles. Par ailleurs, le dessin de ces clés de validation doit permettre leur fracture aisée en cas de surcharge signifiant une imprécision de l’empreinte. Si une fracture du plâtre se produisait, un nouvel enregistrement d’empreinte devrait être réalisé.PHASE 2 : VALIDATION DE LA PRÉCISION DE L’EMPREINTE : Fig. 9 / Essayage intra-oral des clés de validation en plâtre. Ces clés en plâtre ne doivent pas entrer en contact avec la gencive, ni présenter d’interférences avec les dents résiduelles. Par ailleurs, le dessin de ces clés de validation doit permettre leur fracture aisée en cas de surcharge signifiant une imprécision de l’empreinte. Si une fracture du plâtre se produisait, un nouvel enregistrement d’empreinte devrait être réalisé.PHASE 2 : VALIDATION DE LA PRÉCISION DE L’EMPREINTE : Fig. 10 / Essayage intra-oral des clés de validation en plâtre. Ces clés en plâtre ne doivent pas entrer en contact avec la gencive, ni présenter d’interférences avec les dents résiduelles. Par ailleurs, le dessin de ces clés de validation doit permettre leur fracture aisée en cas de surcharge signifiant une imprécision de l’empreinte. Si une fracture du plâtre se produisait, un nouvel enregistrement d’empreinte devrait être réalisé.

PHASE 3 : MODÉLISATION DES ARMATURES EN VUE DE LEUR SCANNAGE ET NUMÉRISATION (Fig. 11, 12 et 13, 14, 15)

PHASE 3 : MODÉLISATION DES ARMATURES EN VUE DE LEUR SCANNAGE ET NUMÉRISATION : Fig. 11 / Réalisation au laboratoire des maquettes en résine + finition en cire des armatures pseudo-homothétiques ; le dessin de ces maquettes doit anticiper le soutien de la céramique cosmétique sur les futures armatures de bridge en zircone. Le prothésiste monte la résine sur le même type de cylindres provisoires titane rotationnels que lors de la réalisation des clés de validation en plâtre.PHASE 3 : MODÉLISATION DES ARMATURES EN VUE DE LEUR SCANNAGE ET NUMÉRISATION : Fig. 12 / Réalisation au laboratoire des maquettes en résine + finition en cire des armatures pseudo-homothétiques ; le dessin de ces maquettes doit anticiper le soutien de la céramique cosmétique sur les futures armatures de bridge en zircone. Le prothésiste monte la résine sur le même type de cylindres provisoires titane rotationnels que lors de la réalisation des clés de validation en plâtre.PHASE 3 : MODÉLISATION DES ARMATURES EN VUE DE LEUR SCANNAGE ET NUMÉRISATION : Fig. 13 / Réalisation au laboratoire des maquettes en résine + finition en cire des armatures pseudo-homothétiques ; le dessin de ces maquettes doit anticiper le soutien de la céramique cosmétique sur les futures armatures de bridge en zircone. Le prothésiste monte la résine sur le même type de cylindres provisoires titane rotationnels que lors de la réalisation des clés de validation en plâtre.PHASE 3 : MODÉLISATION DES ARMATURES EN VUE DE LEUR SCANNAGE ET NUMÉRISATION : Fig. 14 / Montage des armatures en résine sur les supports du scanner de numérisation des armatures NobelProcera®.PHASE 3 : MODÉLISATION DES ARMATURES EN VUE DE LEUR SCANNAGE ET NUMÉRISATION : Fig. 15 / Montage des armatures en résine sur les supports du scanner de numérisation des armatures NobelProcera®.

PHASE 3 : MODÉLISATION DES ARMATURES EN VUE DE LEUR SCANNAGE ET NUMÉRISATION (suite) (Fig. 16, 17, 18 et 19

PHASE 3 : MODÉLISATION DES ARMATURES EN VUE DE LEUR SCANNAGE ET NUMÉRISATION (suite) : Fig. 16 / Poudrage des maquettes en cire pour amplification des contrastes lors du scannage.PHASE 3 : MODÉLISATION DES ARMATURES EN VUE DE LEUR SCANNAGE ET NUMÉRISATION (suite) : Fig. 17 / Numérisation et modélisation finale sur le logiciel de CFAO.PHASE 3 : MODÉLISATION DES ARMATURES EN VUE DE LEUR SCANNAGE ET NUMÉRISATION (suite) : Fig. 18 / Numérisation et modélisation finale sur le logiciel de CFAO.PHASE 3 : MODÉLISATION DES ARMATURES EN VUE DE LEUR SCANNAGE ET NUMÉRISATION (suite) : Fig. 19 / Réception des armatures zircone, sur les dents et les implants. Noter la teinte des armatures zircone colorisées. Le système NobelProcera Zirconia® permet d’obtenir des armatures avec une coloration homogène et des valeurs élevées de résistance du matériau. Disponibles en quatre teintes : blanc, clair, intermédiaire et intense ; ici nous avons choisi la teinte intense.

PHASE 4 : MONTAGE DES PARTIES COSMÉTIQUES SUR LES ARMATURES EN ZIRCONE (Fig. 20, 21, 22 et 23)

PHASE 4 : MONTAGE DES PARTIES COSMÉTIQUES SUR LES ARMATURES EN ZIRCONE : Fig. 20 / Montage au laboratoire de la céramique sur les armatures en zircone ; vues occlusale et latérale des réhabilitations au stade biscuit.PHASE 4 : MONTAGE DES PARTIES COSMÉTIQUES SUR LES ARMATURES EN ZIRCONE : Fig. 21 / Montage au laboratoire de la céramique sur les armatures en zircone ; vues occlusale et latérale des réhabilitations au stade biscuit.PHASE 4 : MONTAGE DES PARTIES COSMÉTIQUES SUR LES ARMATURES EN ZIRCONE : Fig. 22 / Montage au laboratoire de la céramique sur les armatures en zircone ; vues occlusale et latérale des réhabilitations au stade biscuit.PHASE 4 : MONTAGE DES PARTIES COSMÉTIQUES SUR LES ARMATURES EN ZIRCONE : Fig. 23 / Essayage intra-oral des biscuits. À ce stade, il est procédé aux diverses vérifications esthétiques et occlusales ; les modifications éventuelles seront effectuées lors de ces essayages.

PHASE 5 : GLAÇAGE ET INSERTION DES REHABILITATIONS D’USAGE (Fig. 24, 25, 26, 27, 28 et 29)

PHASE 5 : GLAÇAGE ET INSERTION DES REHABILITATIONS D’USAGE : Fig. 24 / Vues au laboratoire des réalisations prothétiques après glaçage. Le contour cervical des réhabilitations a été adapté au contour gingival grâce à la présence des épaisseurs de fausse gencive en silicone.PHASE 5 : GLAÇAGE ET INSERTION DES REHABILITATIONS D’USAGE : Fig. 25 / Vues au laboratoire des réalisations prothétiques après glaçage. Le contour cervical des réhabilitations a été adapté au contour gingival grâce à la présence des épaisseurs de fausse gencive en silicone.PHASE 5 : GLAÇAGE ET INSERTION DES REHABILITATIONS D’USAGE : Fig. 26 / Vues au laboratoire des réalisations prothétiques après glaçage. Le contour cervical des réhabilitations a été adapté au contour gingival grâce à la présence des épaisseurs de fausse gencive en silicone.PHASE 5 : GLAÇAGE ET INSERTION DES REHABILITATIONS D’USAGE : Fig. 27 / Vues cliniques occlusale, vestibulaire et extra-orale des réhabilitations d’usage. Dans le cas de restaurations transvissées, les bridges sont vissés provisoirement : les vis de prothèse sont serrées manuellement et les puits d’accès aux vis sont obturés de façon temporaire. Après 2 semaines de fonction, les restaurations implantoportées sont vissées à la clé dynamométrique à un couple de 35 Ncm selon les recommandations du fabricant ; les puits de vissage sont obturés au moyen de matériau composite. Les coiffes sur les dents antérieures ont été scellées à l’aide d’un ciment composite universel auto-adhésif (RelyX™ Unicem 3M Espe).PHASE 5 : GLAÇAGE ET INSERTION DES REHABILITATIONS D’USAGE : Fig. 28 / Vues cliniques occlusale, vestibulaire et extra-orale des réhabilitations d’usage. Dans le cas de restaurations transvissées, les bridges sont vissés provisoirement : les vis de prothèse sont serrées manuellement et les puits d’accès aux vis sont obturés de façon temporaire. Après 2 semaines de fonction, les restaurations implantoportées sont vissées à la clé dynamométrique à un couple de 35 Ncm selon les recommandations du fabricant ; les puits de vissage sont obturés au moyen de matériau composite. Les coiffes sur les dents antérieures ont été scellées à l’aide d’un ciment composite universel auto-adhésif (RelyX™ Unicem 3M Espe).PHASE 5 : GLAÇAGE ET INSERTION DES REHABILITATIONS D’USAGE : Fig. 29 / Vues cliniques occlusale, vestibulaire et extra-orale des réhabilitations d’usage. Dans le cas de restaurations transvissées, les bridges sont vissés provisoirement : les vis de prothèse sont serrées manuellement et les puits d’accès aux vis sont obturés de façon temporaire. Après 2 semaines de fonction, les restaurations implantoportées sont vissées à la clé dynamométrique à un couple de 35 Ncm selon les recommandations du fabricant ; les puits de vissage sont obturés au moyen de matériau composite. Les coiffes sur les dents antérieures ont été scellées à l’aide d’un ciment composite universel auto-adhésif (RelyX™ Unicem 3M Espe).

PHASE 5 : GLAÇAGE ET INSERTION DES REHABILITATIONS D’USAGE (suite) (Fig. 30)

PHASE 5 : GLAÇAGE ET INSERTION DES REHABILITATIONS D’USAGE (suite) : Fig. 30 / Contrôle radiographique après réhabilitations maxillaire et mandibulaire.

ADRESSE DES DISTRIBUTEURS

→ LABORATOIRE INTÉGRALE PROTHÈSE GIL AMBROSINO ET PIERRE JOUVENAL – 2, rue Blaise de Pagan – 84000 Avignon.

BIBLIOGRAPHIE

Att W, Kurun S, Gerds T, Strub JR. Fracture resistance of single-tooth implant-supported all-ceramic restorations after exposure to the artificial mouth. J Oral Rehabil 2006 ; 33 : 380-6.

Chang PP, Heggenbarth EA, Lang LA. Maxillary zirconia implant fixed partial dentures opposing an acrylic resin implant fixed complete denture : a two-year clinical report. J Prosthet Dent 2007 Jun ; 97(6): 321-30.

Glauser R, Wohlwend A, Studer S. Application of zirconia abutments on single-tooth implants in the maxillary esthetic zone. A 6-year clinical and radiographic follow-up report. Appl Osseointegration Res 2004 ; 4 : 41-45.

Holst S, Blatz MB, Hegenbarch E, Wichmann M, Eitner S. Prosthodontic considerations for predictable single-implant esthetics in the anterior maxilla. J Oral Maxillofac Surg 2005 ; 63(9 Suppl 2): 89-96.

Piconi C, Maccauro G. Zirconia as a ceramic biomaterial. Biomaterials 1999 ; 20 : 1-25.

Zarone F, Russo S, Sorrentino R. From porcelain-fused-to-metal to zirconia : clinical and experimental considerations. Dent Mater 2011 Jan ; 27(1): 83-96. Epub 2010 Nov 21.