Mouillabilité des implants dentaires - Implant n° 1 du 01/02/2012
 

Implant n° 1 du 01/02/2012

 

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Lena Messica  

L’hydrophilie suscite un intérêt grandissant en tant que facteur qui pourrait influencer l’ostéo-intégration des implants dentaires. Dans cette étude, le comportement dynamique de la mouillabilité de certains implants dentaires en titane actuellement commercialisés a été analysé par tensiométrie, et la relation de la mouillabilité avec la topographie de surface a été examinée. Ces propriétés régissent l’énergie de surface, la composition chimique de la surface, la...


L’hydrophilie suscite un intérêt grandissant en tant que facteur qui pourrait influencer l’ostéo-intégration des implants dentaires. Dans cette étude, le comportement dynamique de la mouillabilité de certains implants dentaires en titane actuellement commercialisés a été analysé par tensiométrie, et la relation de la mouillabilité avec la topographie de surface a été examinée. Ces propriétés régissent l’énergie de surface, la composition chimique de la surface, la charge responsable de l’adsorption des protéines sanguines, de la formation du film de conditionnement et de l’adhésion cellulaire à la surface des implants.

Neuf systèmes implantaires de huit fabricants ont été évalués : Astra Tech (OsseoSpeed™), CAMLOG Biotechnologies (Promote®), Dentsply Friadent (Friadent Plus), Heraeus Kulzer (TI : ACTIVE), Institut Straumann (SLA®, SLActive®), Nobel Biocare (TiUnite®), Osstem (RBM), BIOMET 3i (NanoTite™). Les angles de contact de la surface implantaire avec l’eau ont été analysés par les expériences tensiométriques multi-boucles de Wilhelmy qui servent à mesurer la tension superficielle à l’aide d’une lame standardisée et d’un tensiomètre. La surface mouillée (périmètre) des échantillons immergés a été estimée par un profil d’images en trois dimensions. La mouillabilité a été quantifiée par les premiers angles de contact. En outre, les angles de contact statiques ont été déterminés en utilisant la technique de la goutte sessile, méthode utilisée pour la caractérisation des énergies de surface solide. Toutes les surfaces implantaires ont été caractérisées par microscopie électronique à balayage (MEB).

La MEB a révélé différents types de surface résultant des différents procédés de fabrication. Le premier avancement signifie que les angles de contact de tous les implants variaient de 0 degrés (SLActive® Straumann) à 138 degrés (OsseoSpeed™), démontrant statistiquement des différences significatives entre les implants. En raison de l’hystérésis cinétique, c’est-à-dire le retard de l’effet sur la cause, les implants initialement hydrophobes deviennent hydrophiles pendant les boucles d’immersion tardive.

La méthode tensiométrique a été utilisée pour comparer la mouillabilité des implants dentaires. Une gamme complète depuis mouillable/superhydrophile à pratiquement non mouillable/hydrophobe a été observée sur les surfaces d’implants examinés.

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