Restauration immédiate sur des implants en titane, présentant une surface sablée et mordancée : résultats à 5 ans d’une étude prospective d’une série de cas en analysant les données cliniques et radiographiques - Implant n° 1 du 01/02/2012
 

Implant n° 1 du 01/02/2012

 

REVUE DE PRESSE

Recherche

Thierry Neimann  

Cette éude évalue les taux de survie et de succès d’implants dentaires de surface rugueuse SLA (microsablée, mordancée) mis en fonction immédiatement après une période d’observation de 5 ans ; 20 patients (âge moyen 47,3 ans) ont reçu un total de 21 implants avec une surface SLA et un large diamètre de plateau dans des sites cicatrisés de premières molaires mandibulaires, après un traitement parodontal initial.

Pour être inclus dans l’étude, les implants devaient...


Cette éude évalue les taux de survie et de succès d’implants dentaires de surface rugueuse SLA (microsablée, mordancée) mis en fonction immédiatement après une période d’observation de 5 ans ; 20 patients (âge moyen 47,3 ans) ont reçu un total de 21 implants avec une surface SLA et un large diamètre de plateau dans des sites cicatrisés de premières molaires mandibulaires, après un traitement parodontal initial.

Pour être inclus dans l’étude, les implants devaient présenter une stabilité primaire validée par un couple d’insertion minimum de 35 Ncm. Une couronne provisoire faite dans la séance était posée le jour de la chirurgie implantaire (protocoles exposés). Des restaurations permanentes étaient scellées 8 semaines après la chirurgie implantaire. Les index CPITN (Community Periodontal Index of Treatment Needs) et des mesures radiographiques de la hauteur séparant le plateau implantaire du premier contact os/implant (DIB) étaient enregistrés au long de cette étude. Au départ de l’étude, le CPITN moyen était de 3,24 puis il a décru pour avoir une valeur moyenne de 1,43 après 5 ans. Sur les clichés initiaux post-opératoires, la valeur moyenne DIB mesurée était 1,41 mm pour les 21 implants, indiquant que la partie usinée du col de l’implant était en situation très légèrement sous-crestale. Avec le temps, la valeur moyenne DIB a atteint 1,99 mm après 5 ans. Cette augmentation est statistiquement significative (P < 0,0001).

Entre l’enregistrement initial et le contrôle après 5 ans, la perte de hauteur osseuse crestale moyenne a été de 0,58 mm. Les taux de survie et de succès des implants est de 100 % après 5 ans de fonction. Les auteurs concluent que cette étude sur 5 ans confirme que la mise en fonction immédiate d’implants de large diamètre dans des secteurs de molaires mandibulaires, avec une stabilité primaire attestée par un couple d’insertion d’au moins 35 Ncm est une procédure fiable et sûre.

Articles de la même rubrique d'un même numéro