Effet des bactéries orales sur le comportement mécanique d’implants dentaires en titane - Implant n° 2 du 01/05/2012
 


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Implant n° 2 du 01/05/2012

 

Effet des bactéries orales sur le comportement mécanique d’implants dentaires en titane

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Lena Messica  

Cette étude permet de déterminer si les propriétés mécaniques des implants en titane changent après exposition aux bactéries.

Deux lignées de bactéries (Streptococcus sanguinis et Lactobacillus salivarius) ont été utilisées pour cette étude. Les implants sont placés dans un bouillon de culture, immergés avec les deux lignées de bactéries et laissés pendant 1 ou 3 mois. Un autre groupe d’implants ont été immergés dans de la salive artificielle à 37 °C...


Cette étude permet de déterminer si les propriétés mécaniques des implants en titane changent après exposition aux bactéries.

Deux lignées de bactéries (Streptococcus sanguinis et Lactobacillus salivarius) ont été utilisées pour cette étude. Les implants sont placés dans un bouillon de culture, immergés avec les deux lignées de bactéries et laissés pendant 1 ou 3 mois. Un autre groupe d’implants ont été immergés dans de la salive artificielle à 37 °C pendant 3 mois ; 10 implants de chaque groupe ont été testés dans de la salive artificielle à 37 °C pour évaluer leurs propriétés mécaniques, de flexion et de résistance à la fatigue.

Les cultures de bactéries ont eu une croissance rapide sur les surfaces de titane. Après 1 mois de culture in vitro, les bactéries ont produit des piqûres de corrosion sur les surfaces de titane. Après 3 mois de cultures bactériennes, une diminution de 7 % de la force de flexion a été observée sur les échantillons d’implants et une diminution de 15 % du nombre de cycles de fractures par fatigue a été objectivée par rapport aux implants non exposés aux bactéries.

Ces résultats démontrent que, dans des conditions physiologiques in vitro, les bactéries ont la capacité de produire un phénomène de corrosion sur les surfaces de titane exposées menant à une détérioration significative des propriétés mécaniques de l’implant. Les conclusions à tirer sont que les bactéries produisent des phénomènes de corrosion qui réduisent la période de fonctionnalité des implants.

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