Prothèses mandibulaires mises en charge immédiatement après la pose d’implants suivant le protocole all-on-four. Rapport de 183 cas traités consécutivement avec 1 an de port de prothèses permanentes - Implant n° 3 du 01/09/2012
 

Implant n° 3 du 01/09/2012

 

REVUE DE PRESSE

Prothèse

Lena Messica  

Le but de cette étude a été d’évaluer un protocole spécifique utilisant 4 implants avec mise en charge immédiate pour supporter des prothèses visant à restaurer des mandibules édentées ou partiellement édentées. Les taux de succès des prothèses permanentes sont rapportés après 1 an de fonction.

Une étude rétrospective a été conduite sur tous les patients traités entre juin 2008 et décembre 2010 par prothèses fixées immédiatement après mise en place des...


Le but de cette étude a été d’évaluer un protocole spécifique utilisant 4 implants avec mise en charge immédiate pour supporter des prothèses visant à restaurer des mandibules édentées ou partiellement édentées. Les taux de succès des prothèses permanentes sont rapportés après 1 an de fonction.

Une étude rétrospective a été conduite sur tous les patients traités entre juin 2008 et décembre 2010 par prothèses fixées immédiatement après mise en place des implants. Les prothèses provisoires ont été remplacées par des armatures en titane, dont le design a été assisté par ordinateur, supportant de la résine acrylique et des dents prothétiques. Tous les patients ont été suivis pendant un minimum de 12 mois et ont été évalués sur le taux de survie des implants et les performances prothétiques. Les résultats ont été démontrés par des statistiques descriptives.

Cent quatre-vingt-trois patients ont reçu, à la suite, les implants en position axiale et en position versée avec mise en charge immédiate des prothèses selon le protocole des chirurgies all-on-four. Un implant a été perdu, donnant un taux de succès de 99,86 %. On observe 2 importantes fractures de prothèse (fracture de l’armature en titane), ce qui porte le taux de succès prothétique à 98,9 %. Trois patients présentent une fracture des incisives mandibulaires prothétiques (1,6 %). L’évaluation radiologique ne montre pas de perte osseuse majeure autour des implants.

Les conclusions à tirer de cette étude rétrospective sont que, premièrement, cette technique apporte une forte probabilité de succès implantaire, deuxièmement, qu’il est nécessaire de bien étudier le dessin de l’armature prothétique surtout au niveau des connexions pour les extensions en cantilever autour des implants les plus distaux et, troisièmement, que les petites complications liées aux fractures des dents en résine acrylique peuvent être anticipées pendant les premières phases du traitement prothétique.

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