Précision et complications de l’utilisation de guides stéréolithographiques pour la restauration orale au moyen d’implants dentaires : revue de la littérature - Implant n° 4 du 01/11/2012
 

Implant n° 4 du 01/11/2012

 

REVUE DE PRESSE

Chirurgie

Thierry Neimann  

Cette revue de littérature s’intéresse à la précision des guides chirurgicaux stéréolithographiques proposés ces dernières années dans les protocoles de pose d’implants dentaires et étudie les complications chirurgicales et prothétiques associées à cette procédure.

Les auteurs consultent la base de données PubMed avec les mots clés suivants : « imagerie en trois dimensions », « chirurgie basée sur l’imagerie », « chirurgie guidée sans lambeau »,...


Cette revue de littérature s’intéresse à la précision des guides chirurgicaux stéréolithographiques proposés ces dernières années dans les protocoles de pose d’implants dentaires et étudie les complications chirurgicales et prothétiques associées à cette procédure.

Les auteurs consultent la base de données PubMed avec les mots clés suivants : « imagerie en trois dimensions », « chirurgie basée sur l’imagerie », « chirurgie guidée sans lambeau », « guide de forage personnalisé », « chirurgie assistée par ordinateur », « guide chirurgical » et « stéréolithographie ». Ils ne sélectionnent que les articles en langue anglaise et complètent la sélection avec des références tirées de lectures ciblées. Trente et un articles sont sélectionnés selon les critères définis. Dix publications rapportent des déviations entre la planification pré-chirurgicale et la localisation finale des implants après la chirurgie guidée. Une étude in vitro rapporte une déviation apicale moyenne de 1 mm et 3 études ex vivo relèvent des déviations apicales variant de 0,6 à 1,2 mm.

Dans 6 études in vivo, les déviations apicales varient de 0,95 à 4,5 mm. Six études rapportent des complications concernant 42 % des cas quand une chirurgie guidée utilisant un guide stéréolithographique est associée à une mise en charge immédiate.

Les auteurs concluent que des différences importantes sont mises en évidence entre la programmation virtuelle et la situation finale des implants. Les données acquises et les complications post-chirurgicales rapportées leur laissent à penser que cette procédure doit être utilisée avec précaution si on souhaite la systématiser.

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