Résultats cliniques d’implants unitaires avec des connexions externes : résultats au bout de 2 à 13 ans - Implant n° 4 du 01/11/2012
 

Implant n° 4 du 01/11/2012

 

REVUE DE PRESSE

Prothèse

Lena Messica  

Le but de cette étude rétrospective a été d’évaluer le taux de survie à long terme et la fréquence des complications associées aux implants unitaires et à leurs reconstitutions prothétiques.

Une étude de cohorte rétrospective a été réalisée chez les patients qui se sont fait poser des implants entre 1997 et 2007. La cohorte comprenait les patients qui avaient un implant unitaire restauré avec une restauration scellée ou vissée, mis en fonction depuis plus de 2 ans....


Le but de cette étude rétrospective a été d’évaluer le taux de survie à long terme et la fréquence des complications associées aux implants unitaires et à leurs reconstitutions prothétiques.

Une étude de cohorte rétrospective a été réalisée chez les patients qui se sont fait poser des implants entre 1997 et 2007. La cohorte comprenait les patients qui avaient un implant unitaire restauré avec une restauration scellée ou vissée, mis en fonction depuis plus de 2 ans. Les taux de survie des implants et la situation péri-implantaire (perte osseuse marginale, profondeur des poches, présence de plaque et indice de saignement) ainsi que les conditions de maintenance des prothèses ont été évalués.

Soixante-trois implants ont été placés chez 44 patients (32 femmes et 12 hommes ; âge moyen : 48 ans). Tous les patients ont pu être suivis entre 2 et 13 ans (moyenne de suivi : 60 mois). Les taux de survie à 5 ans pour les implants ont été de 95,9 %, et la plupart des prothèses (98,6 %) sont restées fonctionnelles tout au long de la période d’observation. La fréquence globale des complications a été de 29,6 % (4,3 % inflammatoires, 22,5 % prothétiques, 2,8 % opératoires). La moyenne de perte osseuse marginale péri-implantaire a été de 1,8 mm. Les conditions péri-implantaires des tissus mous telles que les indices de plaque, de saignement et de profondeur de poches ont été également satisfaisantes. Cependant, la présence d’une inflammation était significativement associée à la profondeur des poches et à la hauteur de la gencive muqueuse kératinisée. La nécessité de resserrer les vis des piliers (21 %) a été l’opération de maintenance prothétique la plus fréquemment effectuée. Cependant, toutes les vis de pilier qui se sont desserrées concernaient les prothèses retenues par des vis en titane, et 92,9 % des prothèses avaient un pilier de type UCLA (or).

Les implants et les prothèses utilisés dans cette étude ont montré des taux de survie excellents. Cependant, on observe une fréquence élevée de complications prothétiques associées à des vis en titane et des piliers coulés UCLA. D’autres composants de prothèse auraient peut-être donné des résultats différents.

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