Rétention de différents ciments utilisés avec des prothèses implanto-portées : étude préliminaire in vitro - Implant n° 2 du 01/05/2013
 

Implant n° 2 du 01/05/2013

 

REVUE DE PRESSE

Prothèse

Thierry Neimann  

Le but de cette étude préliminaire in vitro était de comparer la force de rétention de ciments de scellement conçus pour une utilisation avec les implants dentaires ou avec des restaurations coronaires dentaires dans le cadre de restaurations supra-implantaires. Les agents de scellement suivants ont été testés : le ciment de l’implant, la résine synthétique oxyde de zinc-eugénol, le ciment de phosphate de zinc, le ciment polycarboxylate de zinc et le ciment verre...


Le but de cette étude préliminaire in vitro était de comparer la force de rétention de ciments de scellement conçus pour une utilisation avec les implants dentaires ou avec des restaurations coronaires dentaires dans le cadre de restaurations supra-implantaires. Les agents de scellement suivants ont été testés : le ciment de l’implant, la résine synthétique oxyde de zinc-eugénol, le ciment de phosphate de zinc, le ciment polycarboxylate de zinc et le ciment verre ionomère. Après scellement, chaque échantillon a été soumis à un essai de traction à l’aide d’une machine d’essai universelle et les charges nécessaires pour enlever les couronnes ont été enregistrées. Les valeurs moyennes et les écarts types des charges de rupture de ciment ont été analysés en utilisant une analyse de variance et le test de Bonferroni. Les charges de rupture de ciment moyennes (N) ont été de 333,86 ± 18,91 pour le ciment de l’implant, 394,62 ± 9,76 pour la résine synthétique oxyde de zinc-eugénol, 629,30 ± 20,65 pour le ciment de phosphate de zinc, 810,08 ± 11,52 pour le ciment polycarboxylate de zinc et 750,17 ± 13,78 pour le ciment verre ionomère. La rétention avec le ciment polycarboxylate était significativement supérieure à celle de tous les autres agents de scellement, le ciment de l’implant a montré les valeurs de rétention les plus faibles.

Les auteurs concluent que ces observations préliminaires in vitro doivent être confirmées dans des conditions qui se rapprochent davantage de l’environnement clinique.

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