Résistance à la fracture d’implants au niveau des tissus mous après modification externe et cycles de charge - Implant n° 4 du 01/11/2013
 

Implant n° 4 du 01/11/2013

 

REVUE DE PRESSE

Prothèse

Thierry Neimann  

L’exposition du col de l’implant dans la zone esthétique est une complication de la dentisterie implantaire et un défi qu’elle doit relever. La préparation du col de l’implant exposé pour créer un espace pour le matériau de restauration peut diminuer la résistance de l’assemblage constitué du pilier prothétique et de l’implant.

Le but de cette étude in vitro était d’évaluer les conséquences sur la charge de rupture de la préparation d’une ligne de...


L’exposition du col de l’implant dans la zone esthétique est une complication de la dentisterie implantaire et un défi qu’elle doit relever. La préparation du col de l’implant exposé pour créer un espace pour le matériau de restauration peut diminuer la résistance de l’assemblage constitué du pilier prothétique et de l’implant.

Le but de cette étude in vitro était d’évaluer les conséquences sur la charge de rupture de la préparation d’une ligne de finition de type chanfrein de 0,5 mm sur le col de l’implant à différents niveaux apicaux.

Trente piliers solides et 30 implants ont été vissés dans un moule métallique sur-mesure à un angle de 30° par rapport à l’axe vertical.

Un groupe intact (IN) (témoin) (n = 10) n a eu aucune préparation ; le premier groupe expérimental (P1) a eu une marge de type chanfrein de 0,5 mm placée 1 mm en apical de l’interface implant/pilier et le second groupe expérimental (P2) une marge placée 2 mm apicalement par rapport à l’interface implant/pilier. Les échantillons ont été soumis à des charges mécaniques de fatigue de 200 N pour 1 000 000 cycles. Les spécimens non fracturés ont ensuite été chargés jusqu’à la rupture. Les valeurs moyennes de la charge de rupture ont été comparées avec le test ANOVA et le test de Tukey a été utilisé pour identifier les différences entre les groupes ( = 0,05).

Le dispositif expérimental et les conditions de fatigue testées sont décrits.

Un spécimen à la fois des groupes IN et P1 et 2 spécimens du groupe P2 ont atteint la rupture après un cycle de fatigue. Des différences significatives dans les valeurs moyennes de la charge de rupture ont été trouvées entre le groupe IN (3 825) et le groupe P1 (2 944) (p < 0,001) et entre le groupe IN et le groupe de P2 (2 553) (p < 0,001).

Les auteurs concluent que la charge moyenne requise pour fracturer l’assemblage pilier et implant a diminué de façon significative après diverses quantités de préparation du col de l’implant.

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