Effets des porte-à-faux sur les résultats biologiques et techniques de restaurations implanto-portées partielles - Implant n° 1 du 01/02/2014
 

Implant n° 1 du 01/02/2014

 

REVUE DE PRESSE

Prothèse

Sébastien Molko  

L’objectif de cette étude a été d’analyser les résultats biologiques et techniques de restaurations implanto-portées partielles (FDP) avec ou sans porte-à-faux, après un minimum de 1 an de mise en charge.

Cent sept patients avec 128 FDP avec porte-à-faux (cFDP) soutenus par 132 implants ont été comparés aux 99 patients portant 144 FDP sans porte-à-faux (ncFDP) soutenues par 203 implants. Les résultats comme la perte osseuse marginale depuis la mise en place de la...


L’objectif de cette étude a été d’analyser les résultats biologiques et techniques de restaurations implanto-portées partielles (FDP) avec ou sans porte-à-faux, après un minimum de 1 an de mise en charge.

Cent sept patients avec 128 FDP avec porte-à-faux (cFDP) soutenus par 132 implants ont été comparés aux 99 patients portant 144 FDP sans porte-à-faux (ncFDP) soutenues par 203 implants. Les résultats comme la perte osseuse marginale depuis la mise en place de la prothèse ainsi que des complications biologiques et techniques ont été étudiés et corrélées avec le patient, le site, l’implant et les caractéristiques de conception des FDP.

Les cFDP ont été suivies en moyenne pendant 51 mois et les ncFPD pendant 49 mois. Les taux de survie et de succès des implants étaient de 96,7 et 87,9 % pour le groupe cFDP, et de 99,5 et 92,6 % pour le groupe ncFDP. Il n’y avait pas de différence significative dans la perte osseuse globale entre cFDP et ncFDP (groupe cFDP : 0,58 mm ; groupe ncFDP : 0,59 mm) mais les implants du groupe cFDP avaient perdu beaucoup plus d’os dans la mandibule postérieure que ceux du groupe ncFDP (respectivement 0,50 et 0,24 mm). Au sein du groupe cFDP, la longueur du porte-à-faux et l’emplacement de l’implant ont eu une influence sur la perte osseuse. Indépendamment de la présence de porte-à-faux, les implants associés à des complications techniques (desserrage de vis) ont eu un taux de complications biologiques plus élevé. En outre, la longueur du porte-à-faux est en corrélation positive avec l’échec implantaire, les complications techniques et une perte d’os supérieure à 1,5 mm (p = 0,011, < 001 et 0,007).

Dans l’ensemble, les implants peuvent être utilisés avec succès pour soutenir les PDF avec des porte-à-faux. Cependant, il y a des implications techniques et biologiques qui semblent liées à cette technique.

Articles de la même rubrique d'un même numéro