Comparaison entre la mise en charge immédiate et la mise en charge différée d’implants chez des patients édentés maxillaires : étude prospective à 6 ans - Implant n° 3 du 01/09/2014
 

Implant n° 3 du 01/09/2014

 

REVUE DE PRESSE

Chirurgie

Thierry Neimann  

Cette étude compare l’efficacité des protocoles de mise en charge immédiate et retardée après une chirurgie implantaire sur des maxillaires édentés antagonistes d’arcades dentaires mandibulaires naturelles ou restaurées sur une période d’observation de 6 ans ou plus. Les déterminants des résultats sélectionnés incluent les données individuelles de survie de l’implant, des mesures progressives de la résorption osseuse péri-implantaire, la survie prothétique et les...


Cette étude compare l’efficacité des protocoles de mise en charge immédiate et retardée après une chirurgie implantaire sur des maxillaires édentés antagonistes d’arcades dentaires mandibulaires naturelles ou restaurées sur une période d’observation de 6 ans ou plus. Les déterminants des résultats sélectionnés incluent les données individuelles de survie de l’implant, des mesures progressives de la résorption osseuse péri-implantaire, la survie prothétique et les rapports de complications.

Un échantillon de 49 patients nécessitant des prothèses maxillaires fixes sur implants a été divisé en deux groupes. Le groupe de test (34 patients) a été traité selon le protocole de Bridge Columbus, qui prévoit l’insertion de 4 à 6 implants, y compris les implants inclinés de manière distale, et la mise charge dans les 24 heures qui suivent la chirurgie. Le groupe témoin (15 patients) a été traité par l’intermédiaire d’un protocole chirurgical en deux étapes avec une mise en charge de 6 à 9 implants en moyenne 8,75 mois après la chirurgie implantaire. Deux cent soixante implants (test : n = 163 ; contrôle : n = 97) ont été placés et tous les sujets ont finalement été traités avec des prothèses vissées restaurant l’arcade complète.

Deux patients ont été perdus de vue (1 dans le groupe test et 1 dans le groupe de contrôle) au moment de la sixième visite annuelle prévue. Les autres patients ont été suivis pendant 75,2 mois (extrêmes : 72-90 mois). Au bout de 6 ans, il n’y avait aucune différence de taux de survie cumulatifs implantaires entre les deux groupes. Cependant, les auteurs notent une perte osseuse moins importante dans le groupe test (moyenne : 1,62 mm) que dans le groupe de contrôle (moyenne : 2,44 mm). Toutes les prothèses originales ont été maintenues tout au long de la période d’observation de l’étude et fonctionnaient de manière satisfaisante au dernier rendez-vous de chaque patient.

Les patients qui sont entrés dans des protocoles de mise en charge immédiate ou retardée pour les implants posés dans leurs maxillaires édentés ont démontré des taux de survie similaires. Cependant, une perte osseuse marginale moins importante a été enregistrée autour des implants mis en charge immédiatement pendant la période de suivi de 6 ans.

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