Comparaison entre les membranes en polytétrafluoroéthylène expansé et dense dans les augmentations verticales de crêtes autour d’implants dentaires : expérimentation clinique prospective contrôlée randomisée
 

Implant n° 3 du 01/09/2014

 

REVUE DE PRESSE

Chirurgie

Sébastien Molko  

Cette recherche clinique prospective contrôlée randomisée a été conçue pour comparer les performances des membranes en polytétrafluoroéthylène dense renforcées par du titane (d-PTFE) avec celles des membranes en polytétrafluoroéthylène expansé renforcées par du titane (e-PTFE), toutes deux associées à un matériau composite de greffe dans l’augmentation osseuse verticale.

Vingt-trois patients nécessitant une augmentation osseuse par régénération osseuse guidée...


Cette recherche clinique prospective contrôlée randomisée a été conçue pour comparer les performances des membranes en polytétrafluoroéthylène dense renforcées par du titane (d-PTFE) avec celles des membranes en polytétrafluoroéthylène expansé renforcées par du titane (e-PTFE), toutes deux associées à un matériau composite de greffe dans l’augmentation osseuse verticale.

Vingt-trois patients nécessitant une augmentation osseuse par régénération osseuse guidée (ROG) pour mettre en place des implants dans la zone postérieure de mandibules atrophiées (hauteur d’os disponible < 7 mm) ont été sélectionnés pour cette étude. Les implants sont mis en place en les laissant dépasser du niveau osseux de la hauteur prévue pour la régénération verticale. L’espace manquant est rempli d’une greffe osseuse composite (50 % d’os autologue et 50 % d’allogreffe d’os minéralisé) et recouvert de façon aléatoire avec une membrane e-PTFE (groupe contrôle) ou d-PTFE (groupe test). Au bout de 6 mois, les membranes ont été retirées et les modifications de hauteur osseuse ont été enregistrées.

Soixante-dix-huit implants ont été mis en place dans 26 mandibules nécessitant une augmentation osseuse verticale. La période de cicatrisation s’est déroulée sans incident pour tous les sites et les défauts verticaux ont été remplis de façon satisfaisante par un nouveau tissu dur. La valeur moyenne de remplissage des défauts au bout de 6 mois a été de 5,49 mm (écart type : ± 1,58) pour les sites tests et de 4,91 mm (écart type : ± 1,78) pour les sites contrôles. Les données normalisées (pourcentage de changement par rapport au début) n’ont pas montré de différence statistiquement significative entre le groupe test et le groupe contrôle (p = ns). Les auteurs concluent qu’au travers de cette étude, ces deux types de membranes donnent des résultats cliniques identiques pour le traitement de défauts osseux verticaux par la technique de régénération osseuse guidée autour d’implants. Seule une différence dans la dépose des membranes a été notée, avec une plus grande facilité pour le groupe d-PTFE que pour le groupe e-PTFE.

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