Étude pendant 3 ans de prothèses complètes maxillaires retenues par mini-implants - Implant n° 1 du 01/02/2015
 

Implant n° 1 du 01/02/2015

 

REVUE DE PRESSE

Prothèse

Lena Messica  

Cette étude a évalué des prothèses amovibles complètes supra-implantaires retenues par mini- implants (PACSMI) comme une option de traitement pour l’édentement complet pendant une période de suivi de 3 ans.

Cette étude clinique d’observation a inclus des patients édentés traités avec des PACSMI. Vingt-trois patients ont reçu 7 PACSMI maxillaires et 16 mandibulaires retenues par 110 mini-implants. Sur 36 mini-implants placés dans le maxillaire, 8 ont échoué (sur 2...


Cette étude a évalué des prothèses amovibles complètes supra-implantaires retenues par mini- implants (PACSMI) comme une option de traitement pour l’édentement complet pendant une période de suivi de 3 ans.

Cette étude clinique d’observation a inclus des patients édentés traités avec des PACSMI. Vingt-trois patients ont reçu 7 PACSMI maxillaires et 16 mandibulaires retenues par 110 mini-implants. Sur 36 mini-implants placés dans le maxillaire, 8 ont échoué (sur 2 patients), 2 avaient un pronostic réservé, 3 ont montré une évolution satisfaisante et 23 ont été considérées comme un succès. Sur 74 mini-implants placés à la mandibule, 11 ont montré une évolution satisfaisante et 63 ont été considérés comme un succès. La perte osseuse marginale était plus prononcée pour les mini-implants trop mésiaux, placés dans les zones de largeur de crête et de densité osseuse diminuées et aux endroits où de faibles valeurs de couple d’insertion avaient été utilisées. Les mini-implants se sont fracturés chez 7 patients ; pour 4 d’entre eux à cause de la position de l’implant. Les doléances des patients non satisfaits comprenaient la douleur occasionnelle sous la PACSMI (n = 5) et l’instabilité de la prothèse amovible complète (PAC) maxillaire antagoniste (n = 4).

En ce fondant sur cette étude, et considérant ses limites, il est possible de conclure que les taux de survie et l’état de santé sont meilleurs pour des PACSMI placées à la mandibule que pour celles placées au maxillaire. Les complications prothétiques les plus importantes rencontrées étaient la fracture de la base de la PACSMI et l’instabilité de la PAC antagoniste maxillaire.

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