Réalisation de coiffes implanto-portées transvissées à l’aide du système CEREC® - Implant n° 1 du 01/02/2015
 

Implant n° 1 du 01/02/2015

 

PAS À PAS

Résolution du cas

Patrice Lalet  

56, rue François-Peychaud 33160 Saint-Médard-en-Jalles http://www.centre-dentaire-des-jalles.fr/e-dentisterie.com

Trois restaurations indépendantes transvissées avec des blocs e.max abutment sont choisies.

À l’aide de ces blocs, il est possible d’obtenir en un temps une coiffe transvissée au contour gingival personnalisé.

1 – EMPREINTE : ENREGISTREMENT DE LA POSITION DES IMPLANTS

La problématique revient à situer trois éléments sur l’empreinte : les implants, le contour gingival et les dents environnantes.


Trois restaurations indépendantes transvissées avec des blocs e.max abutment sont choisies.

À l’aide de ces blocs, il est possible d’obtenir en un temps une coiffe transvissée au contour gingival personnalisé.

1 – EMPREINTE : ENREGISTREMENT DE LA POSITION DES IMPLANTS

La problématique revient à situer trois éléments sur l’empreinte : les implants, le contour gingival et les dents environnantes.

Fig. 1 à 5 / Scan-post et scan-body : ils sont utilisés pour positionner l’implant dans l’empreinte optique : le scan-post est la partie métallique vissée dans l’implant (réutilisable) ; le scan-body est la partie en plastique clipsable. Il est de couleur grise pour l’Omnicam®, blanche pour la Bluecam® (non réutilisable). Deux types de scan-bodies existent selon le diamètre de l’implant.Fig. 1 à 5 / Scan-post et scan-body : ils sont utilisés pour positionner l’implant dans l’empreinte optique : le scan-post est la partie métallique vissée dans l’implant (réutilisable) ; le scan-body est la partie en plastique clipsable. Il est de couleur grise pour l’Omnicam®, blanche pour la Bluecam® (non réutilisable). Deux types de scan-bodies existent selon le diamètre de l’implant.Fig. 1 à 5 / Scan-post et scan-body : ils sont utilisés pour positionner l’implant dans l’empreinte optique : le scan-post est la partie métallique vissée dans l’implant (réutilisable) ; le scan-body est la partie en plastique clipsable. Il est de couleur grise pour l’Omnicam®, blanche pour la Bluecam® (non réutilisable). Deux types de scan-bodies existent selon le diamètre de l’implant.Fig. 1 à 5 / Scan-post et scan-body : ils sont utilisés pour positionner l’implant dans l’empreinte optique : le scan-post est la partie métallique vissée dans l’implant (réutilisable) ; le scan-body est la partie en plastique clipsable. Il est de couleur grise pour l’Omnicam®, blanche pour la Bluecam® (non réutilisable). Deux types de scan-bodies existent selon le diamètre de l’implant.Fig. 1 à 5 / Scan-post et scan-body : ils sont utilisés pour positionner l’implant dans l’empreinte optique : le scan-post est la partie métallique vissée dans l’implant (réutilisable) ; le scan-body est la partie en plastique clipsable. Il est de couleur grise pour l’Omnicam®, blanche pour la Bluecam® (non réutilisable). Deux types de scan-bodies existent selon le diamètre de l’implant.

2 – ENREGISTREMENT DU CONTOUR GINGIVAL

Le contour gingival est enregistré en créant un dossier « masque gingival ». Ce dossier ne se positionne pas automatiquement et doit être appelé (rubrique « Nouveau dossier »).

Fig. 6 à 8 / Il est important d’enregistrer 1 ou 2 dents bordant l’édentement afin d’établir une corrélation avec l’empreinte des Ti-bases (bases en titane).Fig. 6 à 8 / Il est important d’enregistrer 1 ou 2 dents bordant l’édentement afin d’établir une corrélation avec l’empreinte des Ti-bases (bases en titane).Fig. 6 à 8 / Il est important d’enregistrer 1 ou 2 dents bordant l’édentement afin d’établir une corrélation avec l’empreinte des Ti-bases (bases en titane).

Le reste de l’empreinte se déroule de façon classique, en renseignant maxillaire, mandibule et relation intermaxillaire.

Les couronnes monoblocs sont les plus faciles à réaliser, mais ne permettent pas de corriger tous les axes.

Comme toute reconstruction on vérifiera (dans l’ordre) : les profils d’émergence, le niveau des crêtes marginales, les contacts occlusaux (légèrement diminués) et, en dernier lieu, les contacts proximaux qui seront légèrement allongés en direction apicale.

Attention ! La Ti-base et l’implant n’ayant aucune laxité, il ne faut pas surdimensionner le contact proximal (surtout si plusieurs implants sont présents).

3 – CONCEPTION À LA CONSOLE DE LA PROPOSITION PROTHÉTIQUE

Fig. 9 à 12 / La reconstruction est proposée par le logiciel et met en évidence les spécificités du profil d’émergence implantaire. Dans les paramètres de restauration, on ne donne pas d’épaisseur minimale afin d’avoir un profil d’émergence harmonieux.Fig. 9 à 12 / La reconstruction est proposée par le logiciel et met en évidence les spécificités du profil d’émergence implantaire. Dans les paramètres de restauration, on ne donne pas d’épaisseur minimale afin d’avoir un profil d’émergence harmonieux.Fig. 9 à 12 / La reconstruction est proposée par le logiciel et met en évidence les spécificités du profil d’émergence implantaire. Dans les paramètres de restauration, on ne donne pas d’épaisseur minimale afin d’avoir un profil d’émergence harmonieux.Fig. 9 à 12 / La reconstruction est proposée par le logiciel et met en évidence les spécificités du profil d’émergence implantaire. Dans les paramètres de restauration, on ne donne pas d’épaisseur minimale afin d’avoir un profil d’émergence harmonieux.

4 – ESSAYAGE DES RESTAURATIONS APRÈS USINAGE DES BLOCS EN DISILICATE DE LITHIUM

Un essayage intra-oral est alors possible, permettant de procéder aux éventuelles retouches occlusales.

Fig. 13 à 15 / Après usinage, voici ce qui est obtenu (essayage sur les Ti-bases vissées sur les implants).Fig. 13 à 15 / Après usinage, voici ce qui est obtenu (essayage sur les Ti-bases vissées sur les implants).Fig. 13 à 15 / Après usinage, voici ce qui est obtenu (essayage sur les Ti-bases vissées sur les implants).

5 – CRISTALLISATION DES RESTAURATIONS

Fig. 16 et 17 / Préparation des blocs en vue de leur passage au four. Le glaçage ayant tendance à se déposer à l’entrée du puits d’accès, il conviendra, après cuisson, de passer une fraise (bague rouge) afin d’éliminer les excès.Fig. 16 et 17 / Préparation des blocs en vue de leur passage au four. Le glaçage ayant tendance à se déposer à l’entrée du puits d’accès, il conviendra, après cuisson, de passer une fraise (bague rouge) afin d’éliminer les excès.Fig. 18 à 20 / Après cristallisation, voici le résultat. Noter que le glaçage n’a été placé que sur la partie sus-gingivale. En effet, les études montrent que la gencive a un très bon comportement sur la céramique polie mais pas sur le glaçage.Fig. 18 à 20 / Après cristallisation, voici le résultat. Noter que le glaçage n’a été placé que sur la partie sus-gingivale. En effet, les études montrent que la gencive a un très bon comportement sur la céramique polie mais pas sur le glaçage.Fig. 18 à 20 / Après cristallisation, voici le résultat. Noter que le glaçage n’a été placé que sur la partie sus-gingivale. En effet, les études montrent que la gencive a un très bon comportement sur la céramique polie mais pas sur le glaçage.Fig. 21 / Pour le polissage de la partie transépithéliale, les disques Diaceram 2 (Komet®) sont utilisés.

6 – ASSEMBLAGE DE LA TI-BASE ET DU BLOC E.MAX

Pour la Ti-base, un sablage de la partie interne est recommandé ; pour notre part, ne possédant pas de sableuse, nous utilisons l’acide fluorhydrique à nouveau (20 secondes) : le résultat sur le titane est immédiat (rinçage sous spray pendant 1 minute).

Fig. 22 et 23 / Préparation de l’e.max : 20 secondes d’acide fluorhydrique puis 1 minute de rinçage sous spray.Fig. 22 et 23 / Préparation de l’e.max : 20 secondes d’acide fluorhydrique puis 1 minute de rinçage sous spray.Fig. 24 à 28 / On utilise un composite de collage autopolymérisant (Multilink® Hybrid Bond, Ivoclar Vivadent). Les excès seront éliminés après polymérisation (3 minutes). La polymérisation complète intervient au bout de 7 minutes.Fig. 24 à 28 / On utilise un composite de collage autopolymérisant (Multilink® Hybrid Bond, Ivoclar Vivadent). Les excès seront éliminés après polymérisation (3 minutes). La polymérisation complète intervient au bout de 7 minutes.Fig. 24 à 28 / On utilise un composite de collage autopolymérisant (Multilink® Hybrid Bond, Ivoclar Vivadent). Les excès seront éliminés après polymérisation (3 minutes). La polymérisation complète intervient au bout de 7 minutes.Fig. 24 à 28 / On utilise un composite de collage autopolymérisant (Multilink® Hybrid Bond, Ivoclar Vivadent). Les excès seront éliminés après polymérisation (3 minutes). La polymérisation complète intervient au bout de 7 minutes.Fig. 24 à 28 / On utilise un composite de collage autopolymérisant (Multilink® Hybrid Bond, Ivoclar Vivadent). Les excès seront éliminés après polymérisation (3 minutes). La polymérisation complète intervient au bout de 7 minutes.

On obtient ainsi un assemblage très précis sans surcontour ni dépôts.

Une marque sur la réplique d’implant permet de resituer l’encoche de la Ti-base, disparue sous le composite…

7 – VISSAGE INTRA-ORAL DES RESTAURATIONS

Fig. 29 à 32 / Les entrées des Ti-bases sont rebouchées à l’aide d’un morceau de Téflon mis en boule, qui présente l’avantage d’être condensable et blanc opaque.Fig. 29 à 32 / Les entrées des Ti-bases sont rebouchées à l’aide d’un morceau de Téflon mis en boule, qui présente l’avantage d’être condensable et blanc opaque.Fig. 29 à 32 / Les entrées des Ti-bases sont rebouchées à l’aide d’un morceau de Téflon mis en boule, qui présente l’avantage d’être condensable et blanc opaque.Fig. 29 à 32 / Les entrées des Ti-bases sont rebouchées à l’aide d’un morceau de Téflon mis en boule, qui présente l’avantage d’être condensable et blanc opaque.Fig. 33 et 34 / Contrôle radiographique de l’ajustement des coiffes sur les piliers implantaires.Fig. 33 et 34 / Contrôle radiographique de l’ajustement des coiffes sur les piliers implantaires.