Évaluation de la perte osseuse marginale autour d’implants microfiletés mis en place en sous-occlusion immédiatement après extraction dans le secteur antérieur maxillaire : une étude de 3 ans - Implant n° 3 du 01/09/2015
 

Implant n° 3 du 01/09/2015

 

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Matthieu Moulinier  

L’objectif de cette étude a été d’évaluer la perte osseuse marginale à 3 ans autour d’implants microfiletés placés immédiatement après extraction dans le secteur antérieur maxillaire, sans charge occlusale. Le taux de succès d’un implant est considéré lorsque cette perte osseuse est inférieure à 1 mm la première année de mise en charge puis n’excède pas 0,2 mm les années suivantes.

Soixante et onze implants, présentant un état de surface rugueux sur...


L’objectif de cette étude a été d’évaluer la perte osseuse marginale à 3 ans autour d’implants microfiletés placés immédiatement après extraction dans le secteur antérieur maxillaire, sans charge occlusale. Le taux de succès d’un implant est considéré lorsque cette perte osseuse est inférieure à 1 mm la première année de mise en charge puis n’excède pas 0,2 mm les années suivantes.

Soixante et onze implants, présentant un état de surface rugueux sur toute leur hauteur, une connexion interne et un platform switching ont été mis en place chez 30 hommes et 23 femmes (avec une moyenne d’âge de 37,85 ± 7,09 ans). Tous les patients présentaient une hauteur de tissus mous minimale de 3 mm, correspondant à l’espace biologique nécessaire afin de limiter la résorption osseuse. Une couronne provisoire légèrement en sous-occlusion a été réalisée extemporanément et mise en place. Le niveau osseux marginal au lendemain de l’intervention puis chaque année pendant 3 ans a été évalué par un examen radiologique.

Le taux de survie des implants au bout des 3 ans a été de 100 %. En vestibulaire de l’implant, la perte osseuse marginale mesurée à 3 ans était de 0,86 ± 0,29 mm. En mésial, elle a varié de 3,42 ± 1,2 mm le jour de l’intervention à 3,51 ± 1,5 mm au bout de 3 ans (p = 0,063) et, au niveau distal, elle est passée de 3,38 ± 0,9 mm à 3,49 ± 0,9 mm (p = 0,086), traduisant une perte osseuse minimale.

Les auteurs de cette étude prospective de 3 ans ont conclu que la rugosité de surface de l’implant et, en particulier, du col implantaire jouait un rôle sur la diminution de la perte osseuse marginale.

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