Long-term follow-up of osseointegrated titanium implants using clinical, radiographic and microbiological parameters - Implant n° 4 du 01/11/2002
 


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Implant n° 4 du 01/11/2002

 

Long-term follow-up of osseointegrated titanium implants using clinical, radiographic and microbiological parameters

Implant a lu - Revue de presse

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Sébastien Molko  

Cette étude a pour but de suivre longitudinalement des implants en titane ostéointégrés chez des patients partiellement dentés.

Les paramètres cliniques, radiographiques et microbiologiques permettent d'évaluer les variations possibles dans le temps. Quinze patients sont traités par des implants Brånemark et suivis pendant 10 ans. Avant la mise en place des implants, ces patients ont été traités pour une maladie parodontale sévère et inclus dans un programme de...


Cette étude a pour but de suivre longitudinalement des implants en titane ostéointégrés chez des patients partiellement dentés.

Les paramètres cliniques, radiographiques et microbiologiques permettent d'évaluer les variations possibles dans le temps. Quinze patients sont traités par des implants Brånemark et suivis pendant 10 ans. Avant la mise en place des implants, ces patients ont été traités pour une maladie parodontale sévère et inclus dans un programme de maintenance.

Le taux de survie des implants après 10 ans est de 94,7 % et la perte osseuse de 1,7 mm. Cinquante pour cent des patients présentent de la plaque dentaire au niveau des implants. Le saignement au sondage est observé au niveau de 61 % des surfaces implantaires. Les patients étaient porteurs, dix ans auparavant, de pathogènes parodontaux comme le Porphyromonas gingivalis, le Prevotella intermedia, l'Actinobacillus actinomycetemcomitans, le Capnocytophaga spp. et le Campylobacter rectus et sont toujours porteurs de ces espèces lors de l'examen final.

Les résultats de cette étude suggèrent que la présence de pathogènes parodontaux potentiels au niveau des implants pourrait ne pas être associée à un problème au niveau des implants. Ces espèces microbiennes font vraisemblablement partie d'une flore normale relevée chez la plupart des individus et peuvent donc être décelées tant au niveau de sites stables qu'au niveau de sites atteints de maladie parodontale progressive.

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