AVANT-PROPOS

Aujourd’hui un numéro du JPIO dédié aux reconstructions osseuses s’imposait. En effet, il suffit de fréquenter les congrès, séminaires, cours et autres pour s’apercevoir que le sujet est d’actualité mais aussi que nombre de conférenciers érigent des règles ou des affirmations contraires à la biologie de la cicatrisation.

De plus, certains « leaders d’opinions », travaillant en collaboration avec des compagnies commerciales, n’annoncent pas toujours l’éventuel « conflit d’intérêt ». Aussi, des idées fausses peuvent être transmises et véhiculées. Peu viennent rappeler que l’os est le Gold Standard pour les greffes osseuses et que l’utilisation des membranes non résorbables reste le Gold Standard pour la régénération osseuse guidée.

Il est paradoxal de constater, malgré l’éloquence des résultats cliniques, radiographiques et histologiques, un quasi abandon de ces Gold Standard et d’observer un déferlement de matériaux de substitution dont on connaît depuis plusieurs décennies, les étroites limites. C’est pour cette raison que j’ai voulu dès le premier article de ce numéro rappeler les bases biologiques de la reconstruction osseuse et leurs applications cliniques.

Il était bon aujourd’hui d’ouvrir les colonnes du JPIO, à ce sujet, on ne peut plus actuel en implantologie.

Je remercie le Docteur Henry Martinez d’avoir accepté de concevoir ce numéro et d’en être le Guest Editor. Son appel à des auteurs souhaitant traiter ce sujet a dépassé ses objectifs puisque leur nombre important nous a obligé à programmer 2 numéros sur ce thème.

Je remercie l’ensemble des auteurs qui ont répondu à notre demande.