La sédation consciente au protoxyde d'azote en odontologie - Cahiers de Prothèse n° 128 du 01/12/2004
 

Les cahiers de prothèse n° 128 du 01/12/2004

 

Bibliographie

Caroline Floris  

Cet ouvrage se fixe comme objectif de « démystifier » auprès des professionnels de santé la sédation consciente par inhalation de protoxyde d'azote limité à 50 % avec ou sans titration (seule cette dernière méthode a obtenu une AMM en France). En effet, grâce au chapitre détaillé sur la physiologie respiratoire et l'incidence de l'inhalation de protoxyde d'azote au niveau systémique, en insistant sur les nombreux avantages de cette technique, son efficacité et son innocuité...


Cet ouvrage se fixe comme objectif de « démystifier » auprès des professionnels de santé la sédation consciente par inhalation de protoxyde d'azote limité à 50 % avec ou sans titration (seule cette dernière méthode a obtenu une AMM en France). En effet, grâce au chapitre détaillé sur la physiologie respiratoire et l'incidence de l'inhalation de protoxyde d'azote au niveau systémique, en insistant sur les nombreux avantages de cette technique, son efficacité et son innocuité tant pour le personnel soignant que pour les patients, les auteurs cherchent à diffuser cette technique de contrôle de l'anxiété.

Ce mémento expose les indications et contre-indications de la méthode, les manifestations associées et les expositions chroniques, détaille les différents protocoles et modalités d'administration et enfin aborde les aspects légaux de l'utilisation de cette technique de sédation consciente.

Le chapitre sur l'administration du protoxyde d'azote est très complet et richement iconographié. Il permet de bien comprendre le montage et le protocole d'administration, avec ou sans titration. On regrette simplement que ne soit pas plus détaillé le rôle de la communication praticien/patient au cours de l'induction surtout lorsque ces patients sont des enfants ou des handicapés.

Ce livre permet de se familiariser avec cette technique efficace de contrôle de l'anxiété. Dommage que son utilisation en France soit limitée actuellement aux services hospitaliers.

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