Anatomie des dents humaines permanentes - Cahiers de Prothèse n° 133 du 01/03/2006
 

Les cahiers de prothèse n° 133 du 01/03/2006

 

Les cahiers d'anatomie

Georges Papathanassiou  

Docteur en chirurgie dentaire - Lauréat de l'Académie nationale de chirurgie dentaire
Ancien assistant HU, responsable de l'enseignement de l'anatomie dentaire à la Faculté d'odontologie de Reims
3d, rue des 16e-et-22e-Dragons
51100 Reims

Résumé

Cet article consacré à l'anatomie des deuxièmes molaires maxillaires comporte deux aspects : l'un destiné à l'étude des formes et des dimensions de dents « types » avec un guide de dessin, l'autre consacré à la présentation de variantes anatomiques de ces mêmes dents et des difficultés potentielles que chacune d'elles peut entraîner dans la pratique clinique.

Summary

Anatomy of permanent human teeth : second maxillary molars

This paper deals with the anatomy of second maxillary molars under two aspects : the first one studies shapes and dimensions of typical teeth with a drawing guide, the second one sets out the different anatomical variations encountered and their clinical relevance.

Key words

dental anatomy, second maxillary molar.

Par rapport à la ligne médiane maxillaire, c'est la deuxième dent, qui fait son éruption sans avoir été précédée d'une dent temporaire. La deuxième molaire maxillaire débute sa calcification entre 2 ans 1/2 et 3 ans. La formation de la couronne intervient entre 7 et 8 ans et son apparition sur l'arcade entre 12 et 13 ans. La calcification complète des racines se situe entre 14 et 16 ans.

Située distalement après la première molaire maxillaire permanente, elle participe avec elle à la trituration des aliments.

D'un point de vue morphologique général, elle ressemble à la première molaire maxillaire, mais elle est moins volumineuse. Son diamètre mésio-distal est plus petit alors que son diamètre vestibulo-palatin est pratiquement identique. Toutefois, il convient de faire une étude approfondie pour prendre en compte de nombreux détails, tant coronaires que radiculaires : elle est tétracuspidée, parfois tricuspidée et rarement pentacuspidée. Elle est triradiculée et rarement tétraradiculée.

La couronne

• La face vestibulaire de la couronne est en général plus large que la face palatine.

• Le contour occlusal qui est formé par les arêtes transversales des cuspides vestibulaires ne fait apparaître en deuxième plan que le sommet de la cuspide mésio-palatine.

• Les contours proximaux de la couronne sont moins obliques en direction occluso-cervicale. La région cervicale et le tronc cervical sont moins étranglés.

• Le sillon intercuspidien occluso-vestibulaire est nettement déporté distalement et il ne se termine pas toujours dans une petite fossette. La cuspide disto-vestibulaire est beaucoup plus petite que la cuspide mésio-vestibulaire, très étroite dans le sens mésio-distal et courte dans le sens occluso-cervical.

• On retrouve la bosse cervicale à la partie cervicale en regard de la cuspide mésio-vestibulaire légèrement plus développée que sur la première molaire maxillaire.

• Sur la partie centrale de la cuspide mésio-vestibulaire se trouve très souvent situé un petit tubercule de BOLK.

• En vue occlusale, la deuxième molaire maxillaire présente une grande variété de contour occlusal et un relief occlusal aussi complexe, mais moins profond que celui de la première molaire maxillaire. Dans son ensemble, elle est aplatie mésio-distalement. Elle adopte des formes très différentes dépendant du nombre de cuspides : pentagonale, ovoïde, carrée, triangulaire, en forme de polygone irrégulier, hexagonale, arrondie...

• Le diamètre vestibulo-palatin est plus grand que le diamètre mésio-distal et cette différence est plus importante que pour la première molaire maxillaire.

• La face palatine, en général, est moins large que la face vestibulaire.

• On trouve sur la face occlusale les mêmes éléments anatomiques que sur la première molaire maxillaire. Ils sont plus ou moins prononcés avec une disposition légèrement différente, caractéristique pour chaque forme.

On distingue :

- trois fossettes seulement (mésiale, centrale et distale), la petite fossette distale accessoire étant absente et le sillon intercuspidien occluso-palatin naissant alors de la fossette distale ;

- le pont d'émail est plus rétréci et le sillon principal mésio-distal qui le traverse est moins profond que celui de la première molaire maxillaire ;

- la crête marginale mésiale est plus longue, rectiligne et très légèrement convexe, quelquefois concave en direction distale par rapport à la crête distale qui est plus courte et plus convexe.

Sauf en présence de trois cuspides : la crête marginale distale se prolonge et occupe la place de la cuspide disto-palatine et devient ainsi plus importante.

Dans certains cas à 4 cuspides, la cuspide disto-palatine est très développée en direction disto-palatine et se trouve pratiquement en dehors du contour du tronc cervical, son arête axiale ayant une direction mésio-vestibulaire « talon ».

Le tronc cervical (1) : la hauteur du tronc cervical de la deuxième molaire maxillaire est plus élevée que celle de la première molaire. On peut le comparer à une pyramide à base triangulaire cervicale coupée par un plan transversal au niveau de la furcation. Les deux côtés mésial et distal convergent en direction palatine.

Pratiquement chaque face du tronc cervical diffère en hauteur et adopte le contour correspondant aux racines individuelles ou fusionnées (infinité de variantes).

D'autres éléments anatomiques peuvent être présents sur les sillons ou dépressions longitudinaux du tronc cervical près de la région cervicale :

- des crêtes cémento-dentinaires triangulaires ;

- des crêtes d'émail vestibulaires étroites en forme de grain de riz ou plus ou moins volumineuses de forme lancéolée occupant alors la totalité de la hauteur du tronc cervical et une grande partie de la hauteur de la couronne ;

- plus rarement une perle d'émail située sur un sillon interradiculaire vestibulaire ou proximal au voisinage du collet anatomique.

La zone de la furcation du tronc cervical (« furcation » du latin furca = fourche à deux dents) : la présence de racines fusionnées comme les disto-vestibulaire et palatine ou mésio-vestibulaire et palatine modifie la zone de furcation en formant des petites surfaces en forme de couloirs très étroits légèrement concaves. Elle est aussi occupée, occasionnellement, par des crêtes transversales triangulaires ou pyramidales.

Les racines : la deuxième molaire maxillaire possède classiquement 3 racines, 2 vestibulaires et 1 palatine. Elles sont cependant moins divergentes, moins volumineuses, plus étroites et plus fines que celles de la première molaire maxillaire. Dans la plupart des cas, elles sont distinctes, mais elles peuvent être fusionnées.

Très souvent, les racines vestibulaires se trouvent réunies à leur apex délimitant ainsi un espace alvéolaire où loge une partie du septum. Dans ce cas, on lui attribue le nom de « dent barrée ».

La racine mésio-vestibulaire est, en général, plus longue que la racine disto-vestibulaire. Dans certains cas, elle est rectiligne, très fine et très longue. Elle se trouve alors en rapport avec le sinus maxillaire. Dans d'autres cas, elle est fortement coudée en direction distale, formant un angle de 90° environ et croise vestibulairement la racine disto-vestibulaire.

Plusieurs types de fusion peuvent être rencontrés :

- dans 30 % des cas environ, on constate une fusion totale de 2 racines vestibulaires ;

- une fusion de la racine disto-vestibulaire avec la racine palatine ;

- très rarement, les 3 racines sont totalement fusionnées adoptant ainsi une forme pyramidale.

On note cependant, en permanence, la présence des sillons longitudinaux bien marqués indiquant la disposition primitive normale.

La cavité pulpaire est moins volumineuse que celle de la première molaire maxillaire. Elle est plus aplatie dans le sens mésio-distal et très allongée dans le sens vestibulo-palatin. Chaque racine présente un seul canal ; seule la racine mésio-vestibulaire peut présenter 2 canaux séparés ou se réunissant peu avant l'apex pour former un seul canal (disposition moins fréquente). La forme du triangle formé par les orifices canalaires est différente : l'angle distal est plus obtus et l'orifice du canal disto-vestibulaire se trouve près de la ligne médiane de ce triangle.

Comme pour chacun des types de dents décrits, pour aborder l'étude de l'anatomie de cette dent, un guide de dessin est proposé. Il correspond à la description des deuxièmes molaires maxillaires en position buccale d'un individu de 20 ans environ, indemnes de toute abrasion ou atteinte carieuse. Il s'agit de dents « types » à vocation pédagogique dont les caractéristiques sont issues de l'observation de plusieurs milliers de dents extraites, de moulages et de références à de nombreux auteurs.

Cinq variantes sont ensuite proposées pour situer ces dents dans le contexte des diversités morphologiques propres à tous les êtres humains.

Anatomie de la deuxième molaire maxillaire droite

Guide de dessin

La planche constituant un guide pour le dessin à l'échelle 2 comprend 5 cadres équilibrés correspondant aux 5 vues de la dent. Chaque cadre est divisé en carrés de 5 mm de côté pour constituer des points de repère pour le tracé (fig. 1a). La même disposition est adoptée pour le dessin de la dent présentée en coupes longitudinales et horizontales, mettant en évidence la morphologie de la cavité pulpaire, de l'émail et du cément (fig. 1b).

Les dimensions de la dent sont les suivantes :

- hauteur totale de la dent : 20,6 mm ;

- hauteur minimale de la racine M-V : 12,8 mm ;

- hauteur minimale de la racine D-V : 11,8 mm ;

- hauteur minimale de la racine P : 13,8 mm ;

- hauteur de la couronne, face vestibulaire : 7,8 mm ;

- hauteur de la couronne, face palatine : 7,4 mm ;

- diamètre mésio-distal maximal des cuspides M-V et D-V : 10 mm ;

- diamètre mésio-distal maximal des cuspides M-P et D-P : 8,8 mm ;

- diamètre vestibulo-palatin maximal de la couronne : 11,5 mm ;

- diamètre maximal mésio-distal au collet : 7,8 mm ;

- diamètre maximal vestibulo-palatin au collet : 10,6 mm ;

- hauteur maximale du collet, face vestibulaire : 1,2 mm ;

- hauteur maximale du collet, face palatine : 0,5 mm ;

- hauteur maximale du collet, face mésiale : 0,3 mm ;

- hauteur maximale du collet, face distale : 1 mm ;

- distance entre les sommets des cuspides M-V et D-V : 5,3 mm ;

- distance entre les sommets des cuspides M-P et D-P : 3,5 mm ;

- distance entre les sommets des cuspides M-V et M-P : 6,5 mm ;

- distance entre les sommets des cuspides D-V et D-P : 5,5 mm ;

- hauteur minimale du tronc cervical des racines vestibulaires : 3 mm ;

- hauteur minimale du tronc cervical des racines M-V et P : 4,5 mm ;

- hauteur minimale du tronc cervical des racines D-V et P : 4 mm.

L'angulation théorique de la dent « type » en position buccale est de 7° en vue vestibulaire (fig. 2). Le plan qui réunit les sommets des cuspides (MP et MV) forme un angle de 11° environ avec l'horizontale.

Les principaux points anatomiques sont répertoriés (fig. 3a à c).

Variantes morphologiques

Parmi le très grand nombre de dents observées et répertoriées, 5 deuxièmes molaires maxillaires ont été sélectionnées pour la fréquence de certains de leurs détails anatomiques (fig. 4). Leur dessin en position verticale selon les différentes vues vestibulaire, proximales, palatine et occlusale et en coupes longitudinale et horizontale est à comparer avec la dent « type ».

Les cotes principales, à l'échelle 1, mettent en évidence les variantes dimensionnelles (longueur, largeur de la dent, rapport couronne/racine...), la forme et la situation de la cavité pulpaire.

Pour chaque dent, les difficultés cliniques potentielles liées à ses particularités anatomiques sont mentionnées (fig. 5 à 9).

Conclusion

Par de nombreux détails coronaires et radiculaires, la deuxième molaire maxillaire diffère de sa voisine mésiale. La réalisation du dessin « type » de la deuxième molaire maxillaire est aussi complexe et difficile à réaliser que celui de la première molaire maxillaire.

La couronne : aplatie dans le sens mésio-distal, elle présente un nombre varié de cuspides et un polymorphisme de contour général en vue occlusale.

Le tronc cervical et la zone de la furcation : le tronc cervical est plus aplati dans le sens mésio-distal que celui de la première molaire maxillaire. La zone de la furcation très réduite présente des petits couloirs très étroits légèrement concaves consécutifs à la fusion des racines.

Les racines : l'espace interradiculaire vestibulaire se trouve plus près du collet anatomique que les espaces interradiculaires proximaux. Il est toujours plus petit que l'espace mésio-palatin qui lui-même est plus petit que l'espace disto-palatin.

La racine mésio-vestibulaire, rectiligne, très fine et très longue se trouve en rapport avec le sinus.

La pulpe est très aplatie mésio-distalement et très étendue dans le sens vestibulo-palatin.

Les variations du nombre des canaux radiculaires sont localisées uniquement dans la racine mésio-vestibulaire (deux canaux fusionnés ou non vers l'apex), les orifices canalaires dessinant une forme triangulaire.

En vue occlusale de la cavité d'accès pour une deuxième molaire maxillaire, il faut noter que les orifices des canaux vestibulaires sont plus près l'un de l'autre que pour la 16, tandis que le canal palatin est encore très large.

On appel tronc cervical, la portion de la dent qui est située entre la ligne cervicale et le sommet de la furcation des racines sur les dents multiradiculées.

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