Les prothèses partielles fixées et amovibles ont des taux de survie à 10 ans comparables qu’elles soient dento-implanto-portées ou uniquement implanto-portées
 

Les cahiers de prothèse n° 143 du 01/09/2008

 

revue de presse

Stéphane Viennot  

Objectifs

Cette étude évalue et compare les taux de survie clinique de prothèses implanto-dento-portées de type bridges et prothèses partielles amovibles métalliques (PPAM), pour un groupe de patients sélectionnés dans une population. Les complications biologiques et techniques sont répertoriées.

Méthodologie

Une analyse rétrospective a été conduite sur 224 patients (174 hommes, 50 femmes), âgés en moyenne de 51,3 ans. L’évaluation s’intéresse...


Objectifs

Cette étude évalue et compare les taux de survie clinique de prothèses implanto-dento-portées de type bridges et prothèses partielles amovibles métalliques (PPAM), pour un groupe de patients sélectionnés dans une population. Les complications biologiques et techniques sont répertoriées.

Méthodologie

Une analyse rétrospective a été conduite sur 224 patients (174 hommes, 50 femmes), âgés en moyenne de 51,3 ans. L’évaluation s’intéresse aux taux de survie et aux complications techniques liés aux 2 types de piliers utilisés : dents et implants.

Résultats

Au total, 229 prothèses étaient portées par 459 implants et 449 dents. Elles ont été suivies sur une période de 2 à 10 ans (6,7 ans en moyenne). À la fin des différentes périodes d’observation, 14 % des prothèses implanto-dento portées ont subi des modifications techniques, sans différence de complication statistiquement significative entre les 2 types de prothèse. Trois implants en mise en charge fonctionnelle ont été déposés et 23 dents ont été retirées (15 ayant déjà été préalablement dépulpées). Les piliers dentaires à parodonte réduit ont montré davantage de complications après mise en place des prothèses.

Conclusion

Pour les deux types de prothèse, les taux de survie sont équivalents dans le cas de piliers mixtes (dentaires et implantaires) et de piliers essentiellement implantaires. Il n’y a pas de variation importante des taux de complication, pour des fractures primaires (prothèse fixée) ou des fractures secondaires (avec système télescope, amovible). Un risque plus grand de complications biologiques est enregistré pour les piliers dépulpés ou pour les dents à parodonte réduit.